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LA MAISON DU LAC

Voici un drame familial qui a connu un succès conséquent pour plusieurs bonnes raisons! Tout d’abord, il aborde deux thèmes que le cinéma américain n’a pas coutume de traiter très souvent: la vieillesse en premier lieu et les rapports père/fille ensuite. Norman et Ethel sont deux seniors, en couple depuis près d’un demi siècle, qui viennent prendre du repos dans leur maison de campagne, située près d’un lac, dans la banlieue de New York. Lui a 80 ans, elle quelques années de moins, ils s’aiment et s’épaulent au quotidien et vont voir débarquer leur fille Chelsea, une citadine qu’ils voient peu et qui vient leur présenter son nouveau jules. Le fait est que Chelsea et son père n’ont que de l’animosité entre eux et tout ça va vite virer au réglement de comptes sournois.

Mark Rydell, qui réalisa le très beau The Rose, est aux commandes de ce film au rythme plutôt lent, un poil théatral et qui glorifie donc les personnes du 3ème âge de façon tout à fait louable mais sans éviter un certain ennui. Le cadre est joli, les paysages paisibles et une certaine nostalgie palpable se dégage de ce couple qui a su traverser tant d’épreuves ensemble. L ‘arrivée de leur fille va mettre à jour les tensions enfouies entre le père et elle surtout, le redoutable ennemi entre eux étant l’impossibilté de communiquer leur amour respectif. Peu de cris ou de larmes, on est plutôt dans le sarcasme et le cynisme.

C’est avant tout une oeuvre qui tient par son trio de stars, réunissant pour la première fois ensemble Jane et Henri Fonda à l’écran ( et donc père et fille aussi à la ville), sous les yeux toujours pétillants de la grande Katharine Hepburn en mère essayant de ménager à la fois son mari et son enfant. L’intensité de leur jeu est indéniable et une tendresse constante ressort de leurs regards, de leurs complicités évidentes. Le film reçut 3 Oscars et sonna le glas de la carrière de Fonda père qui mourut quelques mois plus tard. Pour eux, on veut bien retourner faire un tour dans la maison du lac.

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Drame psychologique et fossé générationnel sur fond de campagne américaine.

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