ALLIGATOR

Dans une région reculée d’Afrique, un riche promoteur et son assistante inaugurent un immense complexe touristique. Une première vague de touristes débarque, mais peu après, un énorme crocodile commence à les attaquer. Une créature crainte par les locaux depuis des décennies, à la fois redoutée et considérée comme le « Dieu du Fleuve »…

Les nombreux films qui surfèrent sur le succès colossal des Dents de la Mer et qui n’ont évidemment pas le centième du génie de Spielberg, ont fleuri aux quatre coins du globe à la fin des années 70 et au début de la décennie 80. Cet Alligator, autrement connu sous le titre Le Dieu Alligator est donc un ersatz venu de la production italienne et dirigé par un des spécialistes du cinéma bis, Sergio Martino. Tourné au Sri Lanka, avec un budget des plus modiques, cette mauvaise série B cumule tous les défauts possibles et imaginables: un scénario idiot, des dialogues insipides (que la VF calamiteuse n’arrange guère!), des personnages caricaturaux et des effets spéciaux tout moches. Martino ne s’embarrasse pas de rendre sa mise en scène attractive ou ingénieuse, son seul but est d’en venir à la créature du titre, celle qui suscite bien sûr toute l’attente! De ce point de vue aussi, quelle déception!! L’énorme bestiole promise, bien mal foutue, ne fiche jamais la frousse et surtout elle vient tardivement dans une intrigue, par ailleurs plate et ennuyeuse.

Martino multiplie les plans de nature sauvage, de ce fleuve censé être inquiétant, mais tarde à montrer du sang, des tripes et autres réjouissantes séquences gores, qu’un tel produit doit normalement procurer. Les acteurs ne sauvent pas l’entreprise, ni Mel Ferrer (un bon comédien qui a clairement accepté ce rôle d’hôtelier, seulement intéressé par le profit, pour payer ses impôts!) et la jolie Barbara Bach, ex James Bond Girl, surtout mise en avant pour sa plastique. Elle avait participé au précédent film de Martino, Le Continent des Hommes Poissons, pour le coup une très bonne série B. Seule maigre consolation: une scène, peu avant la fin, où le croco fait un carnage parmi des touristes servant d’amuse gueules. Mais on a bien que ça à se mettre sous la dent! La même année, est sortie une autre oeuvre de terreur animale, intitulée L’Incroyable Alligator, carrément plus jouissive!

ANNEE DE PRODUCTION 1980.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une série B pauvre à tous points de vue. Même le croco fait pitié!

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