AVALANCHE

L’homme d’affaires David Shelby réunit un parterre d’invités à l’inauguration d’une station de sport d’hiver. Le photographe Nick Torne, opposé au projet, rappelle à Shelby les risques d’avalanches avérées dans ce secteur. Le crash d’un petit avion dans une montagne non loin entraine une coulée de neige, provoquant la catastrophe tant redoutée…

Essentiellement réalisateur de séries TV, Corey Allen est en charge de mettre sur pied ce film d’action catastrophe, un genre très couru dans la décennie 70. A la production le fameux Roger Corman, bien plus habitué dans le fantastique ou l’horreur. Comme dans tous ces types de produits « fabriqués », on retrouve l’inévitable exposition des personnages et de leurs problèmes (pour la plupart sentimentaux), et les rivalités entre deux hommes ne partageant pas le même avis sur un projet. Ainsi, après presque une heure de parlote d’un script jouant les prolongations pour masquer son ineptie, évidemment place à l’avalanche annoncée du titre, censée causer des sensations fortes au public. Ce qui devait être le « clou du spectacle » aboutit à des trucages un peu moisis faits de stock shots tournés dans des tempêtes de neiges, des morceaux de polystyrène écrasant les décors en carton pâte, et une profusion de gros plans empêchant toute perspective de recul sur la catastrophe. Corey Allen atteint à peine le niveau d’un téléfilm M6 fauché et ne crée aucune empathie envers ses personnages touchés par le drame.

Au casting, deux têtes d’affiches pour le moins plaisantes: Rock Hudson et Mia Farrow, avant sa rencontre avec Woody Allen. Sûrement grassement payés pour leur participation, il semblent tous deux égarés dans la neige, n’ayant pratiquement rien à jouer de consistant. Triste constat final donc: cette Avalanche a considérablement vieilli, en comparaison à d’autres oeuvres du même type comme La Tour Infernale ou L’Aventure du Poséidon, aux mises en scènes autrement plus rigoureuses. A moins d’être un fana absolu du genre, ce navet congelé très évitable provoque plus d’ennui que d’effroi.

ANNEE DE PRODUCTION 1978.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Ces vacances au sport d'hiver virant à la catastrophe sont aussi mornes dans l'histoire que dans les effets spéciaux. Mauvais et surtout daté!

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