AccueilCritiquesFantastiqueDON'T WORRY DARLING

DON’T WORRY DARLING

Alice et Jack Chambers sont un jeune couple heureux dans les années 50, vivant dans la ville de Victory, en plein désert californien. Un endroit en apparence parfait et qui a été crée et financée par la mystérieuse société pour laquelle Jack travaille. Des fissures commencent alors à se former dans leur vie utopique et Alice semble être la seule à voir que quelque chose ne tourne vraiment pas rond…

A la base actrice dans la série Dr House, Olivia Wilde a fait ses premières armes de réalisatrice en 2019 avec Booksmart. La voici de retour avec ce second long métrage, placé sous le signe du thriller psychologique tendance, agrémenté d’une bande annonce et d’un pitch plus qu’intrigants. Elle compose son scénario en décrivant une communauté isolée du reste du monde, « dirigée » évidemment par des hommes, où les faux semblants règnent en maitre et où le bonheur n’est qu’une vaste illusion. Dans cette sphère, une femme va être le grain de sable déclencheur du « désastre » et faire s’écrouler ce petit monde factice. Olivia Wilde illustre une idée fabuleuse et très à la mode en ce moment: la dénonciation du patriarcat et la masculinité toxique, MAIS de façon tellement peu subtile et tape à l’oeil qu’après une première partie accrocheuse, l’intrigue multiplie les « rebondissements » dans une outrance bien regrettable. L’allure avec laquelle l’action se déroule laisse plus perplexe qu’admiratif, sans compter les nombreuses zones d’ombres.

Très proche du roman d’Ira Levin, Les Femmes de Stepford, déjà adapté au cinéma avec Et L’Homme créa la femme, le film prend une direction presque fantastique, du moins tourné vers la science fiction. Dans le même genre de récit, certains épisodes de l’excellente série Black Mirror, diffusée sur Netflix, étaient largement plus réussis et mieux construits. Deux qualités particulières restent par contre à saluer: l’ambition louable d’Olivia Wilde de traiter un sujet pareil, ainsi que le jeu de Florence Pugh, vue dans le terrifiant Midsommar. La jeune actrice confirme son aisance à incarner des femmes refusant d’être des victimes et affirme une vraie personnalité, promise à de futurs beaux rôles.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Deuxième opus d'Olivia Wilde, trop peu subtil et versant dans le too much! Dommage pour le sujet (à la base intéressant) et pour Florence Pugh, actrice montante.

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