HALLOWEEN 2

Après les terribles événements vécus à Haddonfield le soir d’Halloween, le tueur masqué Mickael Myers a été abattu par le Docteur Loomis de six balles. Er pourtant son corps a disparu et il semblerait qu’il rôde encore, avide de nouveaux massacres. La jeune Laurie Strode, seule survivante de la tuerie, est hospitalisée. C’est là précisément que le tueur se rend pour tenter enfin de l’éliminer…

Suite directe de La Nuit des Masques, le fabuleux film d’épouvante radical réalisé par John Carpenter en 1978, ce deuxième chapitre débute exactement là où l’original se terminait, c’est à dire sur la fuite du redoutable psychopathe Mickael Myers, apparemment increvable malgré les multiples coups de revolver reçus, et reprenant donc ses méfaits sanglants dans une continuité logique de destruction. Carpenter se contente cette fois de produire et délègue la réalisation à un certain Rick Rosenthal, signant là son premier long métrage. Rigoureux dans son filmage, habile dans le suspense qu’il entretient, il ne possède certes pas la maitrise incomparable de Carpenter, mais se débrouille cependant correctement avec cette suite, essentiellement située dans un hôpital dans lequel les meurtres vont s’enchainer, comme dans tout bon slasher qui se respecte. Finalement pas trop porté sur le gore (bien sûr il y a un peu de sang, mais pas de surenchère), Rosenthal privilégie la tension et l’ambiance plus qu’angoissante.

Dans une décennie 80 débutante, les slashers pullulaient sur les écrans, notamment la série des Vendredi 13, et ce second volet d’Halloween risquait fort de sentir le déjà vu. Il réussit à ne pas sombrer dans le ridicule et même si le récit est très programmatique, on marche si tant est qu’on soit amateur du genre horreur. Retrouvant en prime le duo initial composé de Jamie Lee Curtis, toujours traquée et échappant aux attaques du croquemitaine, et Donald Pleasence installé dans son rôle du Dr Loomis, le contrat de base procure frissons et effroi comme il se doit! La franchise était alors loin de dire son dernier mot!

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une suite tout à fait respectable et bien menée, même sans le génie de Carpenter. Suspense et pas trop de gore au programme.

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