Isla Nublar et son parc ont été détruits, mais les problèmes ne sont pas terminés pour autant. Alors que les dinosaures se sont propagés à travers le monde, les relations tendues entre le présent et le passé alimentent de nouveaux conflits. Le fragile équilibre est mis à l’épreuve et des scientifiques d’hier et d’aujourd’hui vont devoir travailler ensemble pour préserver une cohabitation entre ces animaux et les humains…
Depuis 1993 qu’est sorti le Jurassic Park imaginé par Steven Spielberg (toujours indépassable à bien des égards), pas moins de 5 suites ont été produites et réalisées pour faire perdurer ce succès colossal et initier les nouvelles générations. Bonne ou mauvaise idée? Au vu de ce 6e volet, la réponse tombe sous le sens: il est grand temps d’arrêter cette franchise, uniquement construite pour faire du fric et qui a oublié d’être ambitieuse un minimum! Voici le type même de blockbuster américain sans la moindre saveur débouler sur nos écrans, à grand renfort de publicité: à la clef, un scénario aussi maigre que les dinos sont gros, une réalisation sans style (n’est pas Spielberg qui veut!), une action permanente ne laissant jamais un instant les personnages pour exister, et enfin une musique omniprésente jusqu’à donner la migraine! Du point de vue des trucages, si quelques séquences restent impressionnantes, beaucoup sont plutôt mal foutues et le numérique ne tient même pas toutes ses promesses (images saccadées, plans à la va vite).
Unique lot de consolation: au milieu du casting constitué de Bryce Dallas Howard et Chris Pratt (reprenant pour la 3eme fois du service), on a le plaisir de retrouver les anciens (Sam Neil, Laura Dern et Jeff Goldblum) attisant forcément notre nostalgie. Mais ça ne fait pas lourd! Le clou de ce médiocre spectacle est d’avoir bêtement imbriqué deux scripts : l’un sur la gamine clônée des deux héros, victime d’un kidnapping, et l’autre sur le combat des scientifiques pour garder sur Terre les dinos et les hommes, dans une impossible cohabitation! Ce qui fait qu’on se croirait dans un James Bond contre Big TRex ! Ajoutez une durée interminable de 2H27 et vous aurez compris qu’il serait urgent qu’Hollywood abandonne ses reboots, remakes et suites à gogo, devenus proprement ridicules!
ANNEE DE PRODUCTION 2022.
