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L’EVENTREUR DE NEW YORK

Un tueur sadique s’en prend à la population féminine de la ville de New York, les mutilant de façon atroce avant de les tuer. Il nargue la police en téléphonant aux enquêteurs en prenant une voix de canard. Le temps presse, les autorités mettent tout en oeuvre pour le stopper dans ses agissements meurtriers…

Après avoir atteint son top niveau avec sa trilogie de l’horreur constitué de L’Au delà, La maison près du cimetière et Frayeurs, le réalisateur italien Lucio Fulci passe du giallo transalpin sanglant au slasher américain, très en vogue à cette époque. Quelques mois plus tôt, sont sortis simultanément le malsain Maniac et la série des Vendredi 13 avec le succès que l’on sait et les tueurs à l’arme blanche sont devenus très attirants pour le public friand de sensations fortes. Fulci utilise un réalisme cru, voire agressif dans sa mise en scène et nous plonge dans un New York glauque, aux rues sombres et dangereuses, semblant indiquer que le Mal s’est emparé de la ville jusqu’à l’engloutir. Le cinéaste ne fait pas dans la dentelle avec des séquences frontales où le sexe, le sang, et même le gore sont de la partie, dans un mélange d’images choc destinées à frapper les esprits. Cette poésie macabre a toujours été sa marque de fabrique, mais il paraît vouloir la mener à son paroxysme, comme pour montrer un monde en réelle décomposition, des personnages antipathiques, cédant à leurs pulsions les plus basses, et où le meurtre est filmé de manière très graphique, avec des gros plans et une esthétique volontairement « craspec ».

Les corps suppliciés, massacrés et mutilés, cadrés avec une certaine complaisance, mettent mal à l’aise et provoquent autant d’angoisse que de dégoût. De ce point de vue, le cahier des charges du film d’horreur carré et terrifiant nous est offert sans fausse note, avec en prime un suspense malin, quant à la recherche du criminel. L’intrigue multiplie les pistes en tentant de nous aiguiller sur des suspects, mais joue avec nos nerfs tant que ce dernier n’est pas identifié. Délibérement violent et choquant, cet Eventreur rentre tout à fait dans la catégorie des slashers majeurs de ces années 80. New York y est montré de façon aussi inquiétante que possible, et ce réalisme contribue à la réussite du métrage. Ce fut par contre l’ultime grand coup d’éclat de Fulci, avant son déclin.

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Sûrement le dernier excellent film de Lucio Fulci. Violent, cru, et glauque, il frappe par son réalisme.

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