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NE REVEILLEZ PAS UN FLIC QUI DORT

Le commissaire Grindel enquête sur une série de meurtres perpétrés sur des truands ou d’anciens taulards très dangereux. Ces assassinats sont en fait commis par une organisation interne, « Fidélité de la police », un groupe d’extrémistes dirigé par le commissaire Scatti, insoupçonnable divisionnaire.

Ce polar très faiblard, coécrit, produit et joué par Alain Delon marque pour lui la fin d’une époque: celle des gros succès au box office de films montés sur son seul nom, où il régentait à peu près tout et où même le metteur en scène n’avait pratiquement pas son mot à dire! Ici, José Pinheiro, déjà obscur réalisateur de Parole de Flic, reprend du service, mais sa mise en scène quasi nulle donne l’impression d’un vulgaire téléfilm sans ambition. Pourtant sur le papier, le sujet aurait pu s’avérer plus captivant: cette histoire de « police extrémiste » éliminant des truands, en appliquant la loi du talion afin de renverser l’ordre ancien est en soi une bonne idée, mais hélas très mal construite par un récit qui ne retient que la violence gratuite et les flingues. Au lieu d’être impressionnant et dérangeant, ce film policier sombre dans la caricature et la profusion de clichés. Les personnages ne possèdent aucune densité et les séquences s’enchainent dans la banalité la plus désolante.

L’affiche promettait un beau face à face entre Delon et Michel Serrault, pour la première fois réunis, et bien même de ce point de vue là, c’est un vrai loupé: les deux acteurs ne se rencontrent que quelques minutes à peine et l’affrontement n’a absolument pas lieu! De plus, Serrault semble s’ennuyer ferme dans ce rôle de commissaire totalement timbré et n’y apporte pas la moindre nuance (un comble pour un acteur de sa trempe!). Le jeune Xavier Deluc s’en tire presque mieux dans son rôle de flic facho et sadique. Enorme échec public et critique à sa sortie: Delon et son image ne sortent pas grandis de ce ratage quasi complet!

ANNEE DE PRODUCTION 1988.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Gros raté pour ce policier caricatural et jamais ambitieux. Delon fait le job, Serrault s'en fout!

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