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NEW YORK, 2H DU MATIN

Lâché dans les rues de Manhattan, un maniaque mutile de jeunes strip teaseuses. Matt, un boxeur reconverti, va replonger dans son passé ultra violent pour essayer de stopper le psychopathe. De plus, il doit protéger Loretta, une fille très jolie, dont il fou amoureux et qui est une proie potentielle du tueur…

Après deux premiers long métrages remarqués et déjà très portés sur la violence, Abel Ferrara remet le couvert avec cette histoire de rédemption, de marginalité et de sadisme, situé dans le New York interlope du début des années 80. Filmant le danger à chaque coin de rue, dans des quartiers mal famés et crasseux, le cinéaste ne s’est pas foulé pour son intrigue avec son complice et scénariste Nicholas St John: il traite d’un tueur sévissant dans la ville et menaçant la vie des jolies filles, spécialement les strip teaseuses des night clubs, que Ferrara se complait à cadrer sous tous les angles et se délectant de leur nudité. Le récit ne casse pas trois pattes à un canard et la mise en scène ne dépasse guère le stade de simple téléfilm. Il agrémente la BO d’une musique pop/rock bien ancrée dans son époque mais quelque peu envahissante. Le futur auteur de Bad Lieutenant nous sert un menu hautement « scandaleux »: exhibition, sexe, ultra violence et galerie de personnages peu reluisants (junkies, putes, mafieux, etc…) gangrénés par le fric et leurs démons intérieurs. Tableau certes sans concessions de la Grosse Pomme, le film peut aussi se voir comme une relecture moderne du mythe de Jack L’éventreur, agissant ici dans les ruelles sordides d’une Amérique en décomposition.

Une certaine ressemblance avec le style de De Palma se remarque également dans quelques plans, mais sans en atteindre le niveau. Du côté du casting, là aussi il est plutôt inégal. Tom Berenger, un acteur à la mode dans cette décennie là, joue les gros bras avec peu d’efficacité, tandis que l’on retrouve la très jolie Mélanie Griffith dans un rôle diablement sexy, mettant en valeur sa plastique parfaite et ses quelques qualités d’actrice. A la revoyure, New York 2h du matin a subi les outrages du temps et fort heureusement, Abel Ferrara s’est montré bien plus inspiré dans ses oeuvres suivantes. La provocation facile se démode comme en témoigne cet opus à peine moyen.

ANNEE DE PRODUCTION 1984.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Provocateur mais vain, ce thriller glauque est le 3e film de Ferrara, dont la réalisation est mollassonne. Mélanie Griffith imprime la pellicule plus que tout le reste.

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