ORCA

Passant outre les conseils de la scientifique Rachel Bedford, le capitaine Nolan, têtu et obstiné, décide de tuer un orque. Il parvient à toucher une femelle et son bébé, mais l’épaulard mâle en réchappe et va ensuite traquer Nolan pour se venger du massacre de sa famille…

Deux ans après le colossal succès rencontré par Les Dents de la Mer, le producteur italien Dino De Laurentis (tout juste sorti du remake de King Kong) a l’idée d’initier un projet qui mettrait à nouveau en avant une confrontation entre un mammifère menaçant et un groupe d’hommes, peu respectueux de l’espèce animale. Sauf qu’ici et c’est toute l’originalité, il s’agit d’un orque, un animal marin certes énorme et imposant, mais normalement très gentil avec les humains. Il a juste la particularité d’être très rancunier et cultive un esprit vengeur, lorsqu’on s’attaque à sa famille. Quoi de plus normal me direz vous? Le prologue rend un hommage frontal au film de Spielberg avec une attaque de requin blanc, pourtant c’est bien un épaulard qui sera le héros de ce film d’aventures, rappelant aussi dans l’esprit le célèbre Moby Dick de Melville. L’affrontement entre l’animal et le capitaine va d’abord être mental, la tension monte crescendo et le scénario délivre des séquences assez réussies dans lesquelles l’orque a un comportement agressif et vraiment inquiétant. On sait que l’on ne se prépare clairement pas à une promenade de santé!

La réalisation, assurée par un bon artisan, Michael Anderson, auteur du Tour du Monde en 80 jours, tient correctement la route et s’impose doucement, mais sûrement. Orca se démarque de Jaws en cela que l’animal agit par simple vengeance et son opposition avec Nolan prend des tournures à la limite du fantastique, comme si le mammifère était lui même un humain en quête de justice. Le casting offre un joli duo entre Richard Harris en pêcheur bourru au début et plus nuancé au fil de l’intrigue et la toujours troublante Charlotte Rampling, au regard métallique. Enfin, les effets spéciaux gardent une vraie puissance et les images des vingt dernières minutes sont d’une époustouflante beauté. Elles ont été tournées dans le cadre somptueux des icebergs du Labrador, en plein Pôle Nord. Il faut sauver Orca de l’oubli dans lequel il est un peu trop tombé!

ANNEE DE PRODUCTION 1977.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un des meilleurs ersatz des Dents de la Mer. L'orque a de la gueule et ... Charlotte Rampling aussi!

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