POSEIDON

La nuit de la St Sylvestre festive a bien commencé pour les occupants d’un luxueux navire de croisière, le Poséidon. Alors qu’il navigue en plein milieu de l’Atlantique Nord, une alerte tardive prévient le commandant de bord qu’une lame de fond se dirige droit sur eux, à une vitesse folle. Le paquebot ne peut éviter la catastrophe, la vague retourne littéralement le bateau, qui se retrouve flottant à l’envers…

Pour cette deuxième mouture du Poséidon, déjà vu au cinéma en 1972 dans L’Aventure du Poséidon, c’est le réalisateur allemand Wolfang Petersen qui est en charge de mener à bien ce remake. La particularité de cette relecture réside dans le fait que l’on rentre quasiment d’emblée dans le vif du sujet, la catastrophe survient après un petit quart d’heure de métrage, pas le temps de dire ouf et on est plongés en pleine action, sans trop comprendre ce qui arrive (un peu comme les pauvres passagers surpris en pleine fête du Nouvel An). Petersen met le paquet question effets spéciaux, avec des images numériques bluffantes et réellement impressionnantes, la lame de fond retournant l’immense bateau nous en fout plein les mirettes et le grand spectacle est au rendez vous, sans le moindre faux pas. Le cinéaste avait réalisé En Pleine Tempête, c’est dire qu’il était l’homme idéal pour filmer tout ça sans bavures: le dispositif mis en oeuvre satisfait au plus haut point notre besoin d’assister à toutes les péripéties qui s’ensuivent, sachant que huit rescapés vont devoir s’extirper de ce tombeau flottant, au péril de leur vie, déjouant les pires obstacles.

Bien entendu, Petersen fait très volontairement l’impasse sur la psychologie des personnages, quasi inexistante, et dépeint des caractères très typés (l’ancien pompier qui veut sauver tout le monde, le beau gosse tout en muscles plus malin que les autres, deux nénettes hurlantes et pleurnicheuses, et un pauvre architecte gay catapulté dans l’épreuve), bref niveau écriture, le film ne vaut pas tripette. L’entreprise ne cherche pas à faire naitre une quelconque empathie, l’objectif premier est juste de divertir et de ce point de vue, Poséidon coche toutes les cases du blockbuster carré, sans surprises et efficace. Il a aussi une qualité rare pour ce genre: sa durée de 1H38 (étonnante) permet d’éviter tout gras inutile dans l’histoire. Les acteurs (Kurt Russell et Richard Dreyfuss sont tout à fait corrects, tandis que les autres récitent leur texte docilement… on s’en fout un peu, on est pas là pour les dialogues!). Alors, embarquez dare dare pour ce grand 8 aquatique!

ANNEE DE PRODUCTION 2006.

 

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Bon gros blockbuster catastrophe, sans psychologie inutile. De l'action pure et des effets spéciaux de pointe!

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