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PSYCHOSE PHASE 3

En déplacement professionnel en Angleterre, un couple d’américains Maggie et Pete sont victimes d’un accident de la circulation sur une petite route de campagne isolée. Ils sont reçus dans un château appartenant au riche Jason Mountolive, où ils font la connaissance de cinq personnes, attendant là la lecture du testament du propriétaire très âgé des lieux. Mais très rapidement, un par un, ils vont tous être fauchés par une main invisible. La mort semble les surveiller…

Les années 70 ont été très à la mode en terme de films d’épouvante basés sur le satanisme, le surnaturel, et l’horreur suggérée. Cet opus là ne déroge pas à cette régle! Sauf qu’il vient après des grands chefs d’oeuvre comme L’exorciste ou La Malédiction, alors forcément le soufflé retombe un peu, d’autant que les ingrédients sont du même tonneau: un château lugubre et mystérieux, un couple face aux forces du Mal, une ambiance angoissante. Richard Marquand allait se rendre célèbre en réalisant Le Retour du Jedi quelques temps après, ici il fait un peu ses premiers pas et sa mise en scène ne possède pas de style particulier, et encore moins de génie. Sans doute faut il prendre ce conte horrifique comme un simple divertissement, avec des sortilèges, des morts violentes et apprécier le cadre de ce huis clos, rappelant un peu Les Dix Petits Nègres d’Agatha Christie, avec sa succession de personnages périssant dans d’atroces souffrances.

Ce canevas classique et déjà vu suscite à plusieurs reprises une peur réelle et à d’autres moments un sentiment de flottement, comme la fuite en voiture, qui est une séquence un peu trop longue et plutôt digne d’un thriller. Le couple formé à l’écran par Katharine Ross et Sam Elliott fonctionne parfaitement (est ce parce qu’ils étaient aussi amoureux à la ville?), les seconds rôles sont moins à la fête avec de médiocres prestations, hormis le personnage de l’infirmière Adams assez inquiétant, sous les traits de Margaret Tyzack. Le scénario a été écrit par Jimmy Sangster, un transfuge de la Hammer, cette firme anglaise spécialisée dans le cinéma fantastique et qui a donné de beaux fleurons comme Le cauchemar de Dracula.

ANNEE DE PRODUCTION 1978.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Entre épouvante et horreur, Satan fait son oeuvre dans ce film agréable à suivre, mais qui n'est pas du niveau de La Malédiction ou de l'Exorciste.

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