Le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spiderman , le superhéros lanceur de toiles. Galvanisé par ses expériences avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’oeil de son mentor, Tony Stark. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui.
Ce nouveau reboot des aventures de Spiderman, inventé en comics par Steve Ditko, vient après les séries réalisées d’abord par Sam Raimi au début des années 2000 et celle de Tom Webb en 2012. Il s’agit clairement de redonner un coup de jeune à ce héros de BD tant aimé des ados (et des grands aussi), et le réalisateur Jon Watts injecte une fraicheur et une légèreté, absente des autres versions. Au milieu d’une perpétuelle action et d’un rythme mené tambour battant, pas mal d’humour, des clins d’oeil aux Avengers (souvent plus perceptibles par les fans), et une coolitude générale sentant bon le blockbuster estival et le teen movie par excellence. Il manque sûrement donc le charme des « premières fois », mais gagne en récréation et en divertissement très agréable. La candeur assumée mêlée à des dialogues assez drôles peut parfois rappeler l’irrévérence de Deadpool , le côté grivois en moins. La bonne humeur dégagée par le film offre un spectacle d’honnête facture, sans doute un peu trop long (2H13), mais qui enchaine les séquences, sans provoquer d’ennui.
Le propos insiste sur la jeunesse du personnage, sur ses faiblesses d’homme aussi, et en fait un super héros attachant et du coup plus touchant. Le nouvel acteur enfilant le costume de l’homme Araignée s’appelle Tom Holland, et parvient à convaincre, malgré son faciès vraiment juvénile. Toutefois, ses qualités réelles gagnent notre intêret et le souvenir de Tobey Maguire et d’Andrew Garfield ne lui font pas trop d’ombres. L’esprit des comics de Stan Lee, fun et rafraichissant, emporte le morceau. Les autres acteurs aussi semblent beaucoup s’éclater, comme Robert Downey Jr ou Michael Keaton incarnant un méchant inquiétant et charismatique. On pardonnera donc le manque d’enjeu psychologique et les ficelles un peu voyantes du scénario (réservant tout de même une surprise!) et on prend un plaisir certain à suivre les aventures de ce Spiderman sympathique et survitaminé.
ANNEE DE PRODUCTION 2017.
