THE DIG

Une riche veuve, Edith Pretty, engage un archéologue amateur pour exhumer une sépulture dans l’immense terrain de sa propriété anglaise. Ils découvrent alors un ancien navire funéraire anglo saxon et ce trésor pourrait bouleverser l’histoire de l’humanité. Des émissaires du British Museum veulent s’emparer du joyau, en prétendant l’avoir eux mêmes découvert…

The Dig est adapté d’un roman de John Preston, publié en 2007, et racontant donc la fabuleuse découverte archéologique appelée Sutton Hoo , qui mit à jour un énorme bateau de l’époque médiévale, enfoui dans la terre, et incluant une chambre funéraire. Le jeune réalisateur britannique Simon Stone opte pour le drame historique en respectant à la lettre l’authenticité des personnages ( Edith Pretty et Basil Brown ont existé), le contexte particulièrement anxiogène de la guerre imminente, et le récit de cette fouille incroyable mené avec beaucoup de soin. Techniquement, les images laiteuses de la campagne anglaise baignée de soleil (ou de pluie) sont très belles, la musique douce et romantique renforce le côté nostalgique et la réalisation enchante par son aspect un peu rétro. Cette harmonie apparente laisse pourtant couver de sombres passions: le Monde se délite et va exploser dans un second conflit sanglant, l’appât du gain gagne du terrain, la santé de la jeune veuve se détériore aussi, et tout cela sans bruit ni fureur. On dirait que le tonnerre gronde, mais que chacun reste sourd à son arrivée.

La seconde partie du film pose davantage de problèmes: l’abondance de personnages secondaires et une idylle très anecdotique entre deux jeunes recrues en archéologie viennent diluer l’intérêt initial d’une intrigue, que Stone semble vouloir inutilement enrichir. Les longueurs qui en découlent alourdissent le propos, heureusement sauvé par une réflexion sous jacente sur notre place sur Terre, sur la mort de chacun d’entre nous. Tout est éphémère en ce monde, tout est voué à disparaitre… jusqu’à peut être réapparaitre! Carey Mulligan, récemment vue dans le très féministe Promising Young Woman, se débrouille joliment et Ralph Fiennes nous rappelle qu’il peut encore être le bon acteur du Patient Anglais. Une trame classique, un beau livre d’images et une histoire vraie: un cocktail déjà suffisant pour se laisser séduire, sans pour autant tomber en extase.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une jolie histoire vraie racontée avec soin, mais qui souffre de longueurs. Séduisant, sans être transcendant.

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