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UN COUPLE PRESQUE PARFAIT

Abbie Reynolds, la quarantaine, prof de yoga, et Robert sont les meilleurs amis du monde. Ils ont en commun une vie amoureuse désastreuse: Abbie enchaine les ruptures et Robert, gay, ne trouve pas l’homme de sa vie. Un soir de beuverie, ils couchent ensemble sous l’effet de l’alcool. La jeune femme tombe enceinte. Ils décident de garder l’enfant et de mener une vie de famille quasi normale… jusqu’au jour où Abbie rencontre un bellâtre irrésistible..

Réalisateur anglais de renom depuis longtemps dans le système hollywoodien, John Schlesinger, à qui l’on doit notamment le culte Macadam Cow Boy, arrive presque en fin de carrière avec cette comédie dramatique sans grande envergure, surfant sur les thèmes de l’homoparentalité et les familles recomposées. A l’aube des années 2000, ce sujet était déjà en vogue et il sert de toile de fond à ce Couple Presque parfait, présentant une amitié solide entre une belle quadra et un homme séduisant complètement gay. Le film démarre sur les auspices d’une comédie romantique enlevée, avec de l’humour, quelques poncifs sur la vie homosexuelle et des vérités lâchées ça ou là sur les rapports homme/femme. Schlesinger trousse des répliques amusantes et une sympathique relation originale agrémentée par l’arrivée d’un enfant, venant bouleverser la donne. Jusque là, le métrage garde un certain cap sans trop faillir. Hélas, dans une seconde partie, le cinéaste s’oriente vers un drame familial du type Kramer contre Kramer, avec son lot de larmes et de situations aseptisées. En prime, un procès met en conflit les deux anciens amis amants pour savoir qui doit obtenir la garde du gosse qui n’a rien demandé! A partir de là, Schlesinger s’enlise dans un récit beaucoup moins subtil et peu fouillé, laissant libre cours à des séquences plutôt pauvres en émotions. Sans compter une fin bâclée…

Dommage pour le duo foncièrement glamour constitué de Madonna et Rupert Everett, dont la complicité évidente transparait à l’écran (leur amitié dans la vraie vie doit y être pour quelque chose). Le matériau qu’ils ont à défendre manque de substance et de chair et Madonna, dont c’est le retour au cinéma trois ans après sa merveilleuse composition d’Evita, trouve difficilement de quoi convaincre ici. Rupert Everett met surtout ses muscles en avant et son jeu fait du surplace. Le film passe le temps bien sûr et la chanson American Pie, reprise par la Madone elle même est assez réjouissante, mais la bluette ne reste pas gravé dans les esprits une fois terminée.

ANNEE DE PRODUCTION 2000.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Ultime tour de piste pour John Schlesinger, fatigué et en panne d'idées sur sa mise en scène, hésitant entre comédie et drame. Madonna et Rupert Everett déploient leurs capacités, mais c'est insuffisant.

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