WILL HUNTING

Will Hunting est un jeune homme des faubourgs de Boston, il gagne sa vie en tant que balayeur dans une université prestigieuse. Il a un secret que peu connaissent: c’est un surdoué, un autodidacte brillant. Mais il est aussi bagarreur, picole beaucoup avec ses potes et a eu maille à partir avec la Justice. Un jour, il résoud un théorème d’une extrême difficulté, ce qui attire l’attention du Pr Lambeau, comprenant que Will est un génie. Alors, il se porte garant pour lui et s’engage à lui faire suivre une psychothérapie pour découvrir l’enfance difficile qu’à vécue le jeune garçon. Et le confie aux soins de Sean Maguire, un psychologue, récemment veuf…

Ce long métrage de Gus Van Sant est l’histoire d’un itinéraire, d’un voyage dans la tête d’un jeune homme attachant, passionnant, mais au fonctionnement mental et affectif compliqué. Un beau personnage écrit par Matt Damon et Ben Affleck qui, par leur abnégation et leur talent, ont réussi à vendre ce scénario et à le faire produire. L’autre jolie idée tient à cette relation que Will noue avec ce psychologue dont il ne veut pas entendre parler au départ, le film se déroule et tranquillement, la confiance et le dialogue vont presque couler de source, car les carences de l’un vont être comprises et entendues de l’autre. Bien sûr, le piège tendu par ce genre de récit réside dans le risque de bons sentiments faciles et de séquences larmoyantes. Van Sant parvient à éviter cet écueil, et propose plutôt une émotion retenue, un cheminement progressif vers la lumière.

La réalisation ne fourmille pas d’idées ou ne cherche pas à créer une esthétique coup de poing, elle se met seulement au service de dialogues bien écrits, de situations justes et d’une sensibilité indéniable. En ce sens, il s’agit là du film le plus accessible et le plus « grand public » du cinéaste de Prête à tout. Le duo d’acteurs chaleureux et touchant se compose de Matt Damon dans son premier grand rôle important (et il s’en sort avec brio) et surtout du regretté Robin Williams, au jeu puissant et précis, et dont on n’a pas assez souligné le potentiel. Du cinéma américain intelligent, romanesque et à la pudeur étonnante.

ANNEE DE PRODUCTION 1998.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Joli scénario, réalisation sensible de Van Sant et Robin Williams très touchant.

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