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LE MONSTRE DU TRAIN

Trois ans après avoir fait une bien mauvaise blague à un de leurs camarades, un groupe d’étudiants se réunit pour le réveillon de la St Sylvestre dans un train à vapeur et organise un bal costumé. Cependant, un mystérieux tueur s’est infiltré dans le train et trucide un par un les participants…

Un an à peine après Halloween et son fulgurant succès mondial, un jeune réalisateur débutant britanno-canadien (et ex monteur de Peckinpah) tourne ce premier long métrage placé sous le signe du film d’horreur. Il s’appelle Robert Spottiswoode et reprend avec une certaine maitrise les recettes bien connues du slasher pour mettre sur pied son intrigue, au demeurant pas très originale (un tueur masqué multiplie les meurtres les plus sanglants). Il a pourtant l’idée ingénieuse de placer l’action dans un train, de nuit, et joue de cet espace particulièrement anxiogène pour mener son suspense à la baguette. Quelques petites  longueurs sont à déplorer dans l’installation (trop étirée) des personnages, mais ensuite le film prend une tournure nettement plus inquiétante, avec son ambiance lugubre et occasionne de beaux frissons. Le directeur de la photographie, John Alcott, n’est pas n’importe qui puisqu’il a récemment travaillé avec Kubrick sur Barry Lyndon et surtout Shining et s’amuse à faire de l’obscurité ou de la faible luminosité des compartiments un élément supplémentaire, participant à la peur tenace que distille cet opus malin.

Certes, l’identité du tueur ne fait guère de doute dès le départ, Spottiswoode s’en moque éperdument, il affuble l’assassin de plusieurs masques (dont un de Groucho Marx) et brouille les pistes jusqu’à un dernier quart d’heure éprouvant… surtout pour l’héroïne, campée par Jamie Lee Curtis, promue nouvelle « scream queen » du cinéma d’épouvante grâce à Halloween (encore lui!). A noter l’incursion aussi de la magie avec la présence de David Copperfield, assez bien inséré dans le récit. Si dans le genre on a déjà vu plus terrifiant, ce monstre ferroviaire roule sur de bons rails et affiche un résultat positif à son actif.

ANNEE DE PRODUCTION 1980.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Parmi les centaines de slashers connus, ce premier film de Spottiswoode ne démérite pas avec son suspense huilé, son décor exigu et original et son actrice criante, Jamie Lee Curtis.

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