BARBARE

De passage en ville pour un entretien d’embauche, Tess arrive tard en pleine nuit pour récupérer sa location AirBnB. Sur place, elle constate que la maison a déjà été louée à un jeune homme, Keith, qui lui paraît étrange. Il lui propose de partager le lieu pour la nuit, le temps de trouver une solution le lendemain matin…

Aucun des précédents longs métrages de Zach Cregger n’a connu de sorties salles notables auparavant, et la plupart de ses films n’ont même pas trouvé de distributeur en France. Ce réalisateur américain, également scénariste, producteur et acteur (!!) signe avec Barbare son 8ème opus, visible seulement sur Disney+. Clairement estampillé film d’horreur, l’intrigue comporte en tout cas tous les ingrédients nécessaires pour faire bien flipper: un suspense haletant, une ambiance malsaine, et surtout un déroulement narratif très intriguant. Pendant presque 1H15, le film nous accroche littéralement, jouant davantage sur la peur et l’angoisse que sur des séquences gratuitement horrifiques, et Barbare se défend plus que correctement à jouer avec nos nerfs. Pour ne rien gâcher, Cregger n’est pas manchot avec sa caméra, offrant des plans souvent inventifs, une réalisation astucieuse et un sens du timing. La maison où se situe l’essentiel de l’action n’a rien à envier à d’autres demeures mythiques du cinéma de genre, et tient un rôle à part entière, avec sa cave et ses longs couloirs labyrinthiques lugubres!

Ce qui rend d’autant plus regrettable la dernière demie heure car le récit se vautre dans une résolution grotesque, à peine digne d’une mauvaise série B, et accumule les effets faciles, bousillant du coup l’originalité de départ. Le casting, composé de deux jeunes inconnus Georgina Campbell et Bill Skarsgard, ainsi que de Justin Long, le jeune acteur révélé dans Jeepers Creepers, marque quelques points supplémentaires. Mais ce virement limite catastrophique en fin de parcours fait chuter notre première très bonne impression. Cregger semble avoir cédé à la mode idiote des films d’horreur d’aujourd’hui, où il faut absolument en rajouter des caisses pour attirer un public surtout adolescent. Barbare mérite tout de même la moyenne pour ses promesses non tenues.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un excellent démarrage, un déroulement excitant, la peur prend le dessus et puis.... patatras! une surenchère d'effets et un final ridicule qui gâche tout.

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