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CINQUIEME COLONNE

Barry Kane, simple ouvrier dans une usine d’aviation, perd son collègue et ami lors d’un incendie malheureux, pendant leurs heures de travail. Peu de temps après, on apprend qu’il s’agissait d’un odieux sabotage et que la police suspecte fortement Barry d’en être l’auteur. Ce dernier doit prendre la fuite à travers le pays pour prouver son innocence et surtout retrouver le vrai coupable, un certain Franck Fry…

Pour ses débuts dans le cinéma américain, l’anglais Alfred Hitchcock avait frappé un grand coup avec son adaptation de Rebecca, puis avait enchainé avec Soupçons. Tout de suite après, le voila aux commandes de cette bande d’espionnage très divertissante, proche de ses deux oeuvres célèbres, tournées en Angleterre, Les 39 Marches et Jeune et Innocent. En effet, Hitch renoue avec ces thèmes favoris, à savoir un homme seul contre une organisation maléfique et dangereuse et accusé à tort d’un méfait dont il va chercher à se blanchir pour retrouver son intégrité. Le héros, Barry Kane, doit fuir les autorités et va rencontrer sur son chemin une jolie blonde, comme plus tard dans La Mort aux Trousses. On retrouve ici en germe tous les motifs clefs du style Hitchcock, avec du suspense, de l’action et du rythme presque sans faiblir. Presque, car si le film fourmille d’idées intéressantes, le récit aligne des séquences inégalement réussies (la scène en immersion dans le nid d’espions dure trop longtemps et déséquilibre l’ensemble), mais également des moments plus forts comme l’intrusion des personnages dans un cirque itinérant.

Cinquième Colonne possède des qualités certaines et sans crier au chef d’oeuvre constitue un très aimable thriller habilement mené par le Maitre. La faiblesse principale vient certainement des acteurs. Le jeune Robert Cummings, qui sera aussi dans Le Crime était presque parfait dix ans plus tard, a certes une belle gueule, mais fait preuve d’un jeu raide et n’a pas la consistance nécessaire. Quant à sa partenaire, Priscilla Lane, elle est juste charmante, mais très loin des muses formidables que furent Ingrid Bergman ou Grace Kelly. Cela impacte forcément sur le résultat final. A propos de final, l’épilogue situé au sommet de la Statue de la Liberté, vertigineux à bien des égards, reste LE grand moment de ce sympathique Hitchcock à revoir.

ANNEE DE PRODUCTION 1942.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un Hitch très correct et annoncant ses grands films à venir. Interprétation moyenne.

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