Dans une petite ville de campagne isolée dans l’Ouest américain, une mystérieuse voiture terrorise la population, en semant la mort sur son passage. Le shérif Wade va tenter de comprendre d’où vient ce phénomène…
Produit et distribué par Universal Pictures, la firme qui connut un succès retentissant avec Jaws, ce film d’horreur atypique a ce point commun avec le chef d’oeuvre de Spielberg qu’il traite d’une prédateur, devenant une menace réelle pour l’homme. Ici ce n’est pas un animal, mais une vraie machine à tuer: Une Lincoln Continental. Le bolide semble sorti des Enfers et le côté irrationnel des actes meurtriers qu’il commet rajoute une angoisse supplémentaire, car on ignore tout du long s’il s’agit d’un fantôme, d’une voiture hantée ou du Diable lui même! Cette idée judicieuse rend le suspense encore plus intense, et rapproche cette solide série B de films plus connus sur le même sujet, comme Duel ou Christine. Certes, il n’y a pas le génie de ces deux oeuvres là, sûrement parce que le metteur en scène Elliot Silverstein n’a pas le talent de Spielberg ou de Carpenter.
Pourtant, la sauce prend et l’ensemble fonctionne efficacement, la carrosserie de la Mort offre des bons moments de terreur et de tension, malgré quelques petites baisses de rythme. Le casting ne contient aucune tête d’affiche, mais le rôle principal est tenu par James Brolin, futur vedette inquiétante d’Amityville la maison du Diable, et donne à ce personnage de shérif, dépassé par l’horreur des événements, une certaine consistance. Le thème musical possède une ressemblance troublante avec Shining (mais celui ci a été tourné avant!), et place clairement le film dans le genre d’épouvante, avec sa touche de fantastique liée à cette incarnation du Mal, échappant à toute banalité. En conclusion, cet Enfer Mécanique s’avère tout à fait recommandable, pour qui aime les sensations fortes!
ANNEE DE PRODUCTION 1977.
Une excellente série B