ET TOUT LE MONDE RIAIT !

Leon Leodopoulos est le patron d’une agence de détectives chargés de filer les femmes des maris jaloux. Deux de ses agents, John Russo et Charles Ruttedge, sont tenus de suivre deux femmes dont ils vont finir par tomber amoureux à leur tour…

Auteur de quelques oeuvres marquantes du Nouvel Hollywood comme La Dernière Séance, La Cible ou Daisy Miller, Peter Bogdanovich a anticipé la mode des comédies romantiques qui allait envahir les écrans à la fin de la décennie 80 avec cet opus plutôt curieux au titre non moins étrange: Et tout le monde riait! Utilisant sa caméra comme une arme de reportage vérité, il filme surtout la ville de New York dans toute son agitation, ses rues bouillonnantes, ses taxis jaunes, sa populace cosmopolite. De ce point de vue, son film est un témoignage de ce qu’était la Grande Pomme à cette époque, au moment où le rock, le disco et la pop commençaient à faire entendre leurs sonorités. Au niveau de son scénario, on dirait qu’il le néglige volontairement, offrant en de rares moments des séquences loufoques et vaguement amusantes, nous faisant bien comprendre que le récit lui même ne l’intéresse guère. Il veut capter le « mood » de ses personnages, mais n’y parvient pas très bien vu qu’il les délaisse au détriment des lieux, ne leur donne qu’assez peu de dialogues et joue beaucoup sur les regards, sur les affinités silencieuses qui se nouent entre les « suiveurs » et les « suivies ».

En réalité, si le film a plus ou moins gardé un certain intérêt, c’est d’abord pour sa distribution classieuse emmenée par Ben Gazarra au charme tranquille et par la délicieuse Audrey Hepburn, apparaissant là dans son avant dernier rôle. Leur histoire d’amour sophistiquée reste l’élément le plus positif à retenir. Enfin, et hélas c’est beaucoup moins glamour, mais le film repose aussi sur la publicité tragique dont il fut « victime » suite à l’assassinat de Dorothy Stratten, magnifique top model et petite amie de Bogdanovich et jouant ici un rôle, laissant admirer sa beauté exceptionnelle. Une tragédie qui tranche évidemment avec le côté léger et gracieux de cette comédie de moeurs inégale.

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

A la fois gracieuse et inconsistante , une comédie sentimentale faisant la part belle à New York plus qu'à ses protagonistes amoureux. Ben Gazarra et Audrey Hepburn sont de bien beaux amants et pour eux, le courant passe!

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