FRISSONS

Le docteur Emil Hobbes tente des expériences avec un parasite en faisant des greffes. Ce parasite est très contagieux et chaque personne qui le contracte se transforme en maniaque sexuel. Jusqu’au jour où la résidence entière dans laquelle vivent les patients est infectée, le cauchemar commence alors…

Il s’agit du tout premier long métrage officiel de David Cronenberg, réalisé en 1975, et ce film d’horreur à l’ambiance angoissante et malsaine possède déja presque tous les thèmes chers à l’auteur de La Mouche et de Scanners. Si le décor en apparences paisible du complexe immobilier dans lequel l’action se déroule nous plonge dans un réalisme certain, les événements épouvantables qui surviennent provoquent répulsion et dégoût. En effet, le parasite que filme Cronenberg est une sorte de sangsue ou de limace visqueuse et répugnante et elle s’immisce dans le corps des personnages, opérant en eux mutilations et autres transformations physiques. On retrouve là l’attirance du cinéaste pour les chairs meurtries, sanglantes et son penchant pour le gore. L’autre dimension d’horreur est aussi psychologique puisque le comportement des gens changent, ils entrent dans une sorte de démence et de folie sexuelle, les rendant agressifs, et les laissant à l’état de quasi zombies. Le côté un peu cheap de la réalisation et son ancrage marqué très années 70 n’est pas trop gênant, on se laisse assez facilement embarquer dans ce film bizarre, qui met mal à l’aise.

Les effets visuels ne sont pas trop mal réussis pour l’époque, les acteurs tout à fait corrects, le suspense diffus mais soutenu. Les images de ces êtres assoiffés de sexe, s’attaquant les uns les autres en pleine démence nymphomane, auraient pu aisément tomber dans le ridicule, mais Cronenberg maitrise son script en évitant toute surenchère inutile. L’horreur organique et viscérale de son cinéma a toujours ce vernis transgressif si particulier que l’on retrouve dans toute son oeuvre, ou presque. Ici, c’est un coup d’essai mais avec déja un talent sûr et original. A noter la présence au casting de Barbara Steele, une des actrices les plus emblématiques du genre, lors d’une séquence de baignoire assez mémorable.

ANNEE DE PRODUCTION 1975.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Bon premier film de genre pour Cronenberg , dans lequel les corps sont soumis à un parasite dégoûtant. Malsain comme tout.

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