GREMLINS

Rand Peltzer offre à son fils Billy un étrange mais adorable animal: un Mogwaï, comme cadeau de Noêl. Son ancien propriétaire l’a mis en garde sur le fait qu’il ne doit pas être exposé à la lumière, ni être mouillé et surtout de ne pas être nourri après minuit. Mais les événements vont faire que ces règles basiques et essentielles ne sont pas respectées, ce qui va provoquer la naissance de créatures bien moins sympathiques…

A la production de ce « teen movie » assumé, un certain Steven Spielberg, qui joue comme un gosse avec nos peurs d’enfants et charge le réalisateur de Hurlements de raconter cette histoire, oscillant gaiement entre comédie horrifique et conte fantastique jouissif. Tout d’abord attendri devant la mignonne créature du Mogwaï avec ses gros yeux adorables et sa petite voix aigrelette, les personnages d’ados (et par voie de conséquence les adultes) vont avoir la désagréable surprise d’affronter une horde sauvage de petits monstres redoutables, aussi laids que méchants, mais bigrement irrévérencieux aussi! Se moquant allégrement de la société de consommation qui commençait à faire des ravages dans ces années 80, Joe Dante s’amuse beaucoup à filmer avec délire ces bestioles diaboliques, créant plus de rires que d’effroi: on est clairement dans une variation comique à ne pas prendre trop au sérieux.

Le fun permanent qui se dégage de cette production demeure encore très agréable à revoir aujourd’hui, les trucages n’ont pas trop mal vieilli, l’humour décalé survit de cette époque révolue, et hormis les costumes et les coiffures des comédiens, le reste n’a pas pris trop de rides. Les personnages sont soit des losers (le père inventeur de machins insensés qui ne fonctionnent jamais, le fils plutôt niais et maladroit), soit des gros beaufs (la police est montrée de manière peu flatteuse), soit des citoyens méchants et réacs, bref toute une petite communauté méritant bien le joyeux bordel que ces Gremlins vont provoquer. La mise en scène de Dante est sans cesse inventive, et surtout bourrée de références à des classiques du cinéma américain ( entre autres E.T, L’Invasion des profanateurs de sépultures, ou encore Le cauchemar de Dracula), le tout dans les décors de Retour vers le Futur, et une séquence demeurée culte dans une salle de cinéma projetant Blanche Neige et les 7 Nains! Bref, du cinéma pop corn dans toute sa splendeur, pour petits et grands, en sachant que le film a eu droit à un second épisode, grâce à un succès planétaire mérité.

ANNEE DE PRODUCTION 1984.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Délirante comédie horrifique de Joe Dante, très inspiré. Du fun à gogo!

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