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LA RUEE VERS L’OR

Klondike, fin du XIXe siècle. Des aventuriers partent en quête de filons d’or dans les rudes montagnes enneigées. Parmi eux, un petit homme solitaire coiffé d’un chapeau et muni d’une canne se réfugie un jour de tempête dans une cabane perdue. Il y croise deux autres chercheurs d’or, Black Larsen et Big Jim. Peu après, il fait la connaissance de Georgia, une danseuse de saloon dont il tombe éperdument amoureux…

De toutes les oeuvres sublimes que nous a laissé Charlie Chaplin, La Ruée vers l’Or est certainement la plus célèbre, car c’est celle qui combine le mieux le mariage entre le rire, la comédie franche et l’émotion pure des grands sentiments humains universels. Démarrant sous la forme d’une expédition d’aventures, le film présente le vagabond Charlot dans une nature hostile (l’Alaska et son froid polaire, ses étendues à perte de vue sans le moindre signe de vie) et sa lutte pour survivre, accompagné bien vite par deux lascars (l’un est un truand, l’autre devient son ami), bien décidés à dénicher de l’or pour devenir milliardaire. Conduit sur un rythme endiablé, l’intrigue se déroule essentiellement dans des cabanes en bois, où la faim tiraille nos héros, où les situations les plus mémorables du cinéma vont avoir lieu (Charlot pris pour un bon gros poulet, le « repas » avec au menu une chaussure à déguster, une danse improvisée avec des petits pains, et surtout un périlleux réveil au bord d’un précipice). Tout déclenche le rire, l’amusement, et Chaplin s’y montre comme d’habitude maitre à bord en tant que scénariste, réalisateur et acteur. Autant de facettes toutes plus talentueuses les unes que les autres. En génie visuel, l’auteur fourmille d’idées et d’inventions fabuleuses pour dessiner le tableau pourtant sinistre de la pauvreté, du manque de subsistance, et d’ailleurs lorsque le vagabond devient ensuite riche, une sorte d’amertume se ressent encore dans le ton employé.

Chaplin fait encore la démonstration de l’agilité de son corps dans bon nombre de séquences, de son aptitude à faire rire avec sa maladresse légendaire, puis l’instant d’après émeut en regardant sa belle convoitée par un autre. Sa partenaire Georgia Hale, découverte par Sternberg, remplaça au pied levé Lita Grey, l’actrice pressentie au départ, et tient là le rôle le plus connu de sa courte carrière qui s’achèvera à l’arrivée du parlant. Le génie burlesque du petit homme moustachu, soutenu par une chorégraphie constante, éclate de part et d’autre de ce classique absolu. Chaplin est rentré pour toujours dans la légende et cent ans après, La Ruée vers l’Or est un éblouissement de chaque instant.

ANNEE DE PRODUCTION 1925.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Perfection comique et émotion sont au programme de ce chef d'oeuvre de Chaplin (c'était aussi son film préféré). Que de scènes cultes! Indépassable, indémodable.

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