10 ans après avoir semé la panique et la mort dans la ville d’Haddonfield, Michael Myers parvient à s’échapper de l’unité psychiatrique qui le gardait. Le voila déterminé à revenir sur les lieux de son massacre pour y tuer encore d’autres innocents. D’autant que le 31 Octobre approche…
En effet, une décennie s’est déja écoulée depuis le triomphe de ce slasher inoubliable de John Carpenter avec son suspense imparable, ses meurtres atroces, sa musique angoissante à souhait, tout concourait à plaire au public et à devenir un classique. Deux suites virent le jour, plutôt insignifiantes, et en 1988, ce quatrième épisode annonce le retour du tueur fou le soir d’Halloween, lorsque les enfants jouent à se faire peur et à se déguiser en croquemitaine. Ce nouveau volet n’apporte clairement rien de nouveau et sa première partie est même laborieuse et assez plate. La tension monte davantage dans la dernière demi heure, avec de sympathiques moments de terreur, et comme il s’agit d’une petite fille qui est visée, le spectateur a tendance à plus vibrer pour elle et au sort que lui réserve le psychopathe. Michael Myers parlons en justement, on le retrouve toujours aussi timbré et sanguinaire, même si ici il n’utilise presque pas son inséparable couteau (hormis à la toute fin), il innove dans ses crimes (il électrocute, il étrangle, il empalle !!!).
Reste qu’au niveau des qualités du film à noter, la présence de Donald Pleasence en Dr Loomis, ressuscité de l’original, toujours avide de neutraliser le Mal à l’état pur, il demeure vaillant malgré son grand âge. Le thème musical si célèbre est repris avec une orchestration différente au synthétiseur cette fois, ce qui ajoute un clin d’oeil appréciable pour les fans. Le final possède aussi un aspect réussi avec une boucle se refermant comme en rappel au tout premier Halloween. Outre cela, il manque cruellement le génie de Carpenter, une réalisation plus nerveuse, mais admettons que ce slasher reste convenable et tout à fait regardable.
ANNEE DE PRODUCTION 1989.
