HURLEMENTS

Une série de meurtres effroyables a lieu et terrorise la population de Los Angeles. Une jeune journaliste de télévision mène l’enquête, jusqu’à ce qu’un soir, elle est agressée à son tour. Elle s’en sort, mais ne garde que des souvenirs épars et confus de celui qui l’a attaqué. Son psychiatre lui propose alors de prendre un peu de repos dans un lieu supposé lui apporter du réconfort…

Sorti la même année que Le Loup Garou de Londres, Hurlements confirme l’assise du réalisateur de Piranhas dans le genre horreur. Joe Dante s’attaque au mythe du loup garou avec une aisance certaine, même si le film est un peu long à l’allumage et surtout moins rythmé que celui de John Landis. Dante prend davantage son temps pour installer la terreur, suit son héroïne traumatisée par une agression dont elle a peu de souvenirs et l’emmène dans une communauté évidemment constituée de lycanthropes. En étirant à l’extrême son intrigue, il ne propose pas de séquences vraiment horrifiques avant cinquante bonnes minutes. Son parti pris est de traiter d’abord l’instinct animal comme thème dominant du métrage. Puis, le film est sur les rails et offre ensuite une ambiance de peur prégnante avec des attaques sanglantes et surtout une série de transformations aux trucages remarquables.

L’actrice vedette Dee Wallace, vue notamment dans Cujo, surjoue un peu la frayeur, tandis que l’on retrouve dans un petit rôle Kevin Mac Carthy, le héros terrifié et poursuivi de l’Invasion des profanateurs de sépultures. Une manière habile de faire un clin d’oeil à ce cinéma fantastique des années 50 que Dante aime tant et qui l’a influencé durant toute sa carrière. Les points forts indiscutables de cet opus demeurent un beau travail sur la lumière (tant dans les décors de studio qu’en milieu naturel) et bien sûr les effets spéciaux de Rob Bottin, spécialiste des maquillages de monstres devant l’Eternel. Hurlements a plus mal vieilli que l’illustre film de Landis, mais trois ans avant le mythique Gremlins, il reste cependant très correct, fleure bon la décennie 80 et surtout continue à plaire à tous les nostalgiques de ce cinéma d’épouvante en chair et en poils! Sortez les crocs!

ANNEE DE PRODUCTION 1981

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Cette bande horrifique peine à se déployer, puis Joe Dante parvient à faire naitre la peur avec des trucages très réussis. Efficace mais sans éclats.

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