INSEMINOÏD

Une mission archéologique dirige la fouille d’une ancienne civilisation sur la planète Xéno,  gelée à -67° et hostile. Lors de l’exploration d’une caverne, un membre de l’équipe est tué.

Norman J.Warren, l’auteur anglais de cette pseudo bande de science fiction « horrifique », surtout connu des aficionados du « bis » le plus obscur, avait déjà sévi à deux reprises avec des titres improbables comme L’Esclave de Satan ou Le Zombie venu d’ailleurs, deux navets irrécupérables qui ne lui avaient pas permis d’obtenir davantage de budget pour ses productions suivantes. Au début de la décennie 80, tout le monde était encore sous le choc du méga succès mondial de Ridley Scott, Alien, et Warren s’est sûrement mis en tête d’en faire une sorte de « remake » très très lointain! Un équipage d’astronautes en route pour une planète mystérieuse et probablement dangereuse, des entités extraterrestres mâtinées de créatures antipathiques et un vague suspense sont au programme de ce sous produit, bel et bien fauché (mais cela excuse t il tout?). Car c’est bien simple: l’absence de talent a contaminé tous les niveaux: scénario aux abonnés absents, dialogues ineptes, mise en scène désespérément nulle, ennui garanti à l’arrivée! L’idée même de l’insémination (directement pompée sur Alien donc) ne crée pas le moindre effet de frayeur, contrairement aux annonces exagérées que l’on pouvait lire sur le film à sa sortie, du genre: « Conçu dans la violence, porté dans la terreur, né pour anéantir et brutaliser un univers! »! Rien que ça, les mecs!!

L’autre problème rédhibitoire d’Inseminoïd se niche dans le « jeu » franchement excécrable de la quasi totalité du casting, la palme revenant à Judy Geeson (acceptable dans L’Etrangleur de la place Rillington ou Fear in the Night) et qui se retrouve ici à hurler de manière insupportable, provoquant plus un bon mal de crâne qu’une peur panique! Vendu en son temps comme une série B (ne craignons pas plutôt de la qualifier de Z!), ce huis clos spatial connut un inexplicable petit succès à l’ère de la K7 vidéo, avant que Norman L.Warren ne disparaisse totalement des radars. Dans tout bon nanar qui se respecte, il y toujours des éléments involontairement drôles. Et bien même là, il n’y a pas de quoi rire…

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Fauchée comme les blés, écrite à la truelle et réalisée n'importe comment, cette série Z entend faire du Sous Alien! Un navet intersidéral sidérant!

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