INSIDIOUS

Josh et son épouse vivent avec leurs jeunes enfants dans leur nouvelle maison, lorsque leur fils tombe dans un coma inexpliqué. En parallèle, des événements bizarres surviennent dans cette demeure plus qu’étrange…Pensant qu’elle est hantée, ils réalisent que tout est lié à leur fils, quand un médium leur révèle que ce dernier est la proie d’une entité maléfique, semant le Mal autour d’eux…

James Wan, l’auteur du diabolique Saw, a écrit ce film avec son scénariste Leigh Whannel et entend réutiliser des recettes un peu éculées de films d’horreur majeurs, entrés au panthéon des cinéphiles et des amateurs de sensations fortes. Autant dire qu’ils parviennent très efficacement à trouver un savant dosage entre Amityville et Poltergeist, deux titres incontournables, sans jamais verser dans le plagiat, ils font monter la peur progressivement avec des éléments réellement effrayants. La première partie surtout regorge de moments forts en sueurs froides: l’ambiance de cette maison sinistre, les portes claquent, des voix d’outre tombe hantent les couloirs, et des formes vont et viennent. Le cauchemar éveillé nous prend sans nous lâcher. Le scénario, très malin, joue sur notre angoisse du vide, lors de séquences où même le plan simple d’un enfant allongé sur un lit, apparemment plongé dans le coma, peut nous laisser craindre le pire.

On sursaute, on épie le moindre mouvement brusque, et la B.O participe à l’effroi ressenti avec sa petite musique stridente et stressante. James Wan sublime les ressorts de l’horreur convenue avec intelligence, mais la seconde partie, avec l’arrivée des explications scientifiques et l’irruption de la médium, évente quelque peu l’épouvante, notamment en voulant passer de la suggestion à la monstration. Ce n’est pas le plus réussi du coup, mais le film tient très correctement la route jusqu’à sa résolution finale. Au casting, le rôle du père est tenu par Patrick Wilson, devenu un habitué du genre, avec notamment sa participation à la série des Conjuring. L’ambition d’Insidious est d’offrir un suspense soutenu et les ficelles déroulées par Wan sont suffisamment rusées pour atteindre un objectif clair: nous empêcher de dormir la nuit! Le film a obtenu un succès conséquent, qui a ensuite donné naissance à trois suites, pas toutes du même niveau.

ANNEE DE PRODUCTION 2010.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Insidious renouvelle avec brio les recettes éculées du cinéma d'horreur, sans oublier de rappeler d'autres grands films du genre. Flippant et stressant.

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