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JEEPERS CREEPERS 2

Avant de tomber dans une hibernation de 23 ans, le monstre ailé Creeper doit se nourrir d’humains. Ca tombe bien: un bus rempli de jeunes adolescents membres d’une équipe de basket ball passe justement dans la région. Un menu de choix pour lui…

Deux ans après un premier épisode vraiment effrayant et marquant (même pour des fans aguerris de cinéma d’horreur), le réalisateur australien Victor Salva revient avec le second opus, que l’on attendait forcément beaucoup. La créature ailée Creeper fait donc son retour pour se régénérer et trouver de la chair fraîche, toujours plus terrifiante, plus invincible et plus sanguinaire. Les victimes vont être une bande d’adolescents en virée à bord d’un autocar, tous très appétissants et fiers de leur jeunesse. Le suspense est aussi bien entretenu que dans l’original, mais Salva décide de montrer la bête sous tous les angles possibles (un peu trop d’ailleurs), ce qui évidemment perd de son pouvoir de suggestion. Les effets visuels et les maquillages sont tout à fait remarquables et créent un dégoût certain chez le spectateur. L’humour noir et la quasi parodie remplace cette fois la peur pure, ce qui n’empêche pas le film d’être très réussi.

L’interprétation n’a pas la qualité des acteurs du premier, ici aucun ne se détache vraiment du groupe, c’est dommage mais dans ce type de projet, le jeu n’est pas la principale attraction non plus. Les séquences gore, d’une grande habilité, se mêlent aux allusions ouvertement gays (les jeunes mecs sont souvent torse nus, se vannent entre eux, et la créature est comme par hasard attirée uniquement par les garçons, alors que quatre nénettes semblent compter pour du beurre!). Dans le genre, voici donc une suite très recommandable, avec frissons garantis!

ANNEE DE PRODUCTION 2003.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Suite d'un premier épisode effrayant. Plus porté sur l'humour macabre cette fois. On marche quand même!

1 COMMENTAIRE

  1. Surtout que Monsieur Salva a aussi eu des déboires avec la justice pour pédophilie sur adolescents il me semble. C est clair qu il a une fascination forte pour la frange masculine et finalement c est ce qui fait toute la difference par rapport aux schémas classique du slasher !

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