AccueilCritiquesHorreurJESSIE (GERALD'S GAME)

JESSIE (GERALD’S GAME)

Quand le jeu coquin de son mari, Gerald, tourne mal, Jessie se retrouve menottée au lit d’un chalet isolé. Elle va devoir affronter d’étranges visions, de sombres secrets et sera en proie à un terrible dilemme…

Mike Flanagan, scénariste et réalisateur américain, a déjà su nous faire frissonner avec Pas un bruit, Ne t’endors pas, deux thrillers horrifiques de bonne facture, où suspense et tension étaient efficacement menées. Cette fois, il adapte un roman de Stephen King (Gerald’s Game) assez peu connu et en tire une histoire au prologue plutôt commun (une femme est prisonnière seule dans une maison et commence à souffrir d’hallucinations), mais qui prend peu à peu son envol et parvient à trouver un rythme bien à lui, et à délivrer de vraies sueurs froides. Au départ, on redoute le déjà vu ou en tout cas le réchauffé, et puis Flanagan met à profit un vrai talent pour son récit et nous convie à une joyeuse virée dans un cauchemar semi éveillé. L’héroïne passe en effet d’un état conscient à une sorte de sommeil plus qu’agité, fait de perturbantes visions d’horreur. Le plus habile est que Jessie ne se contente pas d’être un énième film « survival », mais prend un chemin beaucoup plus complexe et déroutant en ajoutant à la narration des flash backs, révélant des traumatismes plus anciens encore. La mise en scène ne fait pas de grandes envolées, la caméra reste assez statique et se concentre sur cette femme aux abois, filmant presque son calvaire avec sadisme.

Comme dans le roman, il est question de Mort rôdant autour de sa victime, de fantômes d’un passé pas si effacé qu’il en a l’air, de comptes qu’il va falloir solder. On assiste à une horreur plus psychologique que visuelle ( à l’exception d’une séquence choc!), et notre attention est soutenue par un suspense judicieux qui ne faiblit pas. L’actrice Carla Gugino, vue dans Man of Steel et Batman contre Superman, traduit bien la peur, la souffrance et enfin la résilience de son beau personnage féminin. Face à elle, Bruce Greenwood joue le mari détestable avec délectation. Entre prison physique et prison mentale, le spectateur se voit enchainé lui aussi à cette très bonne surprise, produite par Netflix.

ANNEE DE PRODUCTION 2017.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un thriller horrifique originalement mené, et plein de surprises.

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