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LA FEMME AUX BOTTES ROUGES

Pérou, un homme très riche, collectionne les oeuvres d’art pour son plaisir ou pour les détruire. Il rencontre Françoise, une jeune et belle romancière aux pouvoirs surnaturels. Elle vit avec Richard, un peintre, mais tombe amoureuse de Marc, un éditeur. Pérou les invite dans sa maison de campagne. Dans un but plutôt nébuleux…

Le fils de Luis Bunuel, Juan, a tenté de marcher sur la même voie que son illustre père. Avec moins de bonheur, il faut bien l’avouer. Les quelques films qu’il a dirigé n’ont pas retenu l’attention des cinéphiles et encore moins du grand public. Dont cet opus là dont le moins qu’on puisse dire est qu’il cultive l’étrange. Le script semble naviguer à vue, mais présente des personnages atypiques et forcément intrigants du coup, comme cette héroïne, belle blonde écrivain et dotée de pouvoirs extraordinaires. Dans ce conte fantastique, la comédie trouve sa place et l’insolite débarque dans des situations banales au premier abord, créant une perplexité positive, mais sans tenir toutes ses promesses par la suite. Juan Bunuel a incontestablement des idées, mais il ne parvient pas toujours à les agencer idéalement et sa narration souffre d’un certain ennui, qu’il faut combattre pour la suivre.

La jeunesse des artistes (l’écrivaine, le peintre et dans une moindre mesure l’éditeur cultivé) se confronte à la vieillesse du collectionneur d’art malfaisant aux motivations plus que floues, les pouvoirs de cette « femme aux bottes rouges » lui permettent de modifier à loisir l’imaginaire de ceux qui l’entourent: voila ce qui se dégage de la lecture la plus basique de ce film déroutant. On retrouve avec grand plaisir le duo magnifique de Tristana: Fernando Rey et la belle Catherine Deneuve. L’actrice française joue surtout de sa beauté diaphane pour pallier les manques patents du scénario. Face à eux, Laura Betti (une habituée de Pasolini), Jacques Weber et le mystérieux Adalberto Maria Merli, un acteur italien que l’on verra en dangereux serial killer dans Peur sur la ville, complètent un casting cosmopolite. Un film curieux donc, plus que vraiment réussi.

ANNEE DE PRODUCTION 1974.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Variation surréaliste dans ce conte fantastique, moyennement maitrisé par Juan Bunuel. Deneuve dans l'éclat de sa trentaine.

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