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LA MORT AU LARGE

Un énorme requin blanc débarque sur une plage côtière des Etats Unis et terrifie tous les estivants. Les attaques se multiplient, mais les autorités tardent à réagir. Trois hommes se lancent à la poursuite de la bête…

Au début de la décennie 80, le cinéma de genre italien s’amusait à refaire avec des budgets réduits des films de gros studios américains et offrait souvent des remakes de piètre qualité. Un des artisans de ce mouvement, Enzo Castelliari, se mit en tête de marcher sur les plates bandes du célèbre Jaws de Steven Spielberg, énorme carton mondial et qui mettait en scène un grand requin blanc. Il plagie carrément l’intrigue originale, avec ses trois personnages masculins partis en chasse pour tuer l’animal, le politicien véreux refusant de perdre la saison estivale au mépris du danger, et une bande de jeunes en bateau au proie avec la bestiole! Ce nanar de série Z cumule les pires défauts que l’on puisse imaginer: une réalisation de pacotille, des séquences ridicules écrites à la va vite, des acteurs au point mort (Vic Morrow reprend trait pour trait le rôle de Robert Shaw jusqu’à copier son look de pêcheur baroudeur crasseux), et des trucages fatigués! L’ensemble est risible et peine même à tenir son rythme sur une durée pourtant réduite à 1H23 seulement!

Ce ratage vient évidemment du manque de moyens, mais surtout d’une absence totale de talents à tous points de vue. Les amateurs purs et durs de créatures aquatiques apprécieront à la rigueur certains plans, mais en étant super indulgents car la majorité des images sont en fait des « stocks shots » de documentaires animaliers et on voit nettement qu’il ne s’agit presque jamais du même requin. Niveau crédibilité bien sûr ça pêche… si l’on peut dire! Il manque aussi un bon thème musical pour créer l’angoisse et plus de sang pour les sensations fortes! L’affiche avait toutefois de la gueule et a fait les beaux jours des vidéos clubs de l’époque… mais le film ne risque pas de faire la moindre ombre au génie de Spielberg et demeure figée dans les profondeurs. Plouf!

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Pauvre plagiat des Dents de la Mer, mal réalisé, mal joué et risible bien souvent. Une série Z en carton pâte!

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