LE CLIENT

Le jeune Mark Sway, 11 ans, est le témoin involontaire du suicide d’un avocat véreux, qui a le temps de se confesser à lui avant de se tuer. Mark est alors autant courtisé par la police que par des mafiosi, cherchant à lui soutirer les infos qu’il a récolté. Il refuse de parler, mais conscient du danger qu’il court, se décide à engager une avocate de renom, Reggie Love, acceptant de le défendre pour un dollar symbolique…

Joel Schumacher, besogneux réalisateur américain, n’a pas souvent eu la faveur des critiques, lui reprochant à juste titre son style balourd et sans grande personnalité. Parmi ses oeuvres réussies figurent pourtant Chute Libre ou Phone Game , deux thrillers de bonne facture prouvant qu’il était capable de faire aussi du bon boulot. Avec Le Client, il adapte un roman à succès de John Grisham, le spécialiste de la littérature policière, et accouche d’un honnête polar, où il nous entraine dans un suspense assez bien ficelé. Mettant un jeune enfant au centre de son récit en faisant de lui une cible pour la Mafia, Schumacher sait qu’il va s’attirer la sympathie et l’intérêt du plus grand nombre et son scénario tourne volontairement autour du danger encouru par le môme, soutenu par une avocate pugnace. Habile dans sa construction (tout le début est bien entrainant), Le Client accuse quelques baisses de rythmes dans sa seconde partie, un poil longuette. La réalisation ne fait pas dans la finesse et les effets sont plus qu’attendus, pourtant on prend un certain plaisir à suivre ce divertissement sans prétentions.

Beaucoup grâce aux acteurs aussi! Si Tommy Lee Jones apparait curieusement assez effacé dans son rôle de révérend tentant d’intimider le jeune témoin incarné par Brad Renfro, c’est surtout Susan Sarandon dont on retient la performance, tant elle redouble d’efficacité et de nuances dans son jeu. Evidemment et ce n’est pas une grosse révélation, la happy end à l’américaine est de rigueur, mais même englué dans le plus total classicisme, cet opus n’en est pas honteux pour autant.

ANNEE DE PRODUCTION 1994.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Du boulot sincère sans grandeur. Le polar tient aussi la route grâce à Susan Sarandon.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Du boulot sincère sans grandeur. Le polar tient aussi la route grâce à Susan Sarandon. LE CLIENT