LE PARFUM VERT

En pleine représentation à la Comédie Française, un comédien est assassiné par empoisonnement. Martin, membre de la troupe témoin direct de la scène, est vite soupçonné par la police et pourchassé par une mystérieuse organisation qui a commandité le meurtre. Aidé par une dessinatrice de BD, Claire, il cherche à élucider le mystère, entre Paris et Bruxelles…

Alice et le Maire, précédent film du réalisateur Nicolas Pariser, avait agréablement surpris par son écriture fine et sa mise en scène élégante. Pour son retour, le voici aux commandes d’une comédie d’espionnage (et policière) rocambolesque qui affiche (un peu trop) ses fameuses références, jusqu’à friser le plagiat! Toute la première demie heure est une suite de plans et d’idées chopées à Hitchcock (la séquence d’ouverture avec la femme blonde au chignon c’est clairement Marnie, les derniers mots du comédien tué glissés à l’oreille du héros c’est L’Homme qui en savait trop, le kidnapping par deux hommes finissant dans une grande maison isolée tenu par un type raffiné c’est évidemment La Mort aux Trousses, et enfin le faux coupable est juste LE thème favori de toute l’oeuvre de Hitch!). Bref, Pariser use de cet hommage criant jusqu’à tenter de faire avec son style propre et là, ça coince forcément! Le rythme devient plus déséquilibré, voire mou en milieu de parcours, et les situations s’enchainent avec plus ou moins de bonheur, distillant par moments quelques traits d’humour, à d’autres peinant à captiver. On suit l’intrigue bon an mal an surtout pour le duo d’acteur inédit.

Le lunaire Vincent Lacoste, accompagné de Sandrine Kiberlain, proposent un tandem attachant, charmeur, mais qui ne suffit pas toujours à pallier les défauts du film. C’est d’autant plus dommage que sur le papier, la réunion de ces deux personnalités avait de quoi allécher. Pariser aurait du soigner davantage son scénario pour éviter la baisse de rythme survenant après le voyage trépidant en train (tiens! une autre référence hitchcockienne venue d’Une Femme Disparait!). Reste au final un divertissement moyen, proche d’une BD filmée, que l’on peut éventuellement voir, sans faire la fine bouche. Vous voila au parfum!

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Entre espionnage et comédie policière, ce Parfum Vert déçoit un peu par son rythme inégal. Hitchcock est partout! Lacoste et Kiberlain attachants.

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