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LES MONSTRES DE LA MER

Le petit village de Noyo est victime d’une vague de violence sans précédent. Des hommes sont assassinés et des femmes disparaissent mystérieusement. Il apparait qu’une expérience génétique a mal tourné et une nouvelle race de créatures, mi homme mi poisson, quitte le monde aquatique… pour s’accoupler!

Petit par son budget modique et grand par son incontestable réussite, ce « petit » film d’horreur produit par Roger Corman a été réalisé par une femme, Barbara Peeters, à une époque où les films de genre étaient presque tous des produits commerciaux, où la misogynie et les effets horrifiques séduisaient le public jeune, principalement celui des drive in. Héritier du classique de Jack Arnold, L’Etrange Créature du Lac Noir, le scénario ne brille pas par son originalité fracassante, mais pour le reste il faut avouer que le manque de moyens donne pourtant un résultat étonnant. En effet, les effets spéciaux et trucages de ces montres libidineux et répugnants sont signés Rob Bottin, un des meilleurs dans sa catégorie (il travaillera sur The Thing et Hurlements entre autres) et s’avèrent remarquablement réussis. De plus, afin de cultiver le suspense et l’attente délicieuse du spectateur, le film démarre progressivement et suggère plus qu’il ne montre, ce qui est très malin. Sous la pression de Corman, la réalisatrice n’a guère pu instiller une touche féminine et les ingrédients habituels du cinéma Bis atteignent ici leur paroxysme: des jolies blondes aux gros seins que l’on voit très facilement nues, des mecs assez bourrins et réacs qui se foutent sur la gueule et en point d’orgue, des séquences de violence frontale très crues. Les monstres aquatiques violent les nénettes, le sang gicle, et l’attaque finale est un déchainement de brutalité ahurissante et jouissive, pour qui aime le gore et ses effets.

Sur une partition inquiétante de James Horner, futur compositeur de Titanic, le film se paye le luxe de critiquer ouvertement les expériences scientifiques visant à modifier génétiquement des animaux et son message écolo, bien que simpliste, est à noter d’une pierre blanche. Au casting, pas de grands noms mais la présence de Vic Morrow, le célèbre méchant de Graine de violence, ajoute une plus value supplémentaire. Au rayon des productions d’horreur cheap, voici en tout cas un film solide aux ambitions certes limitées, mais parfaitement atteintes.

ANNEE DE PRODUCTION 1980.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une série B fauchée mais très bien foutue, avec des trucages réussis et du gore à gogo. Un film de monstres à voir et à revoir.

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