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L’HOMME DE LA CAVE

A Paris, Simon et Hélène décident de vendre une cave dans l’immeuble où ils habitent. Un homme, Fonzic, au passé trouble, l’achète et s’y installe sans prévenir. Peu à peu, sa présence va bouleverser la vie du couple.

Dix ans après Les Femmes du 6e étage qui avait connu un franc succès, le réalisateur Philippe le Guay situe son nouveau film dans un décor similaire: celui d’un immeuble cossu parisien. Mais ici point de légèreté ou de comédie, nous sommes dans le pur thriller sombre et angoissant. Un couple vend leur cave à un homme sorti de nulle part, sans savoir qu’il s’agit d’un négationniste, profondément antisémite et qui va instiller son poison lentement mais sûrement. Le scénario est malin puisqu’il cherche à montrer le Mal sournois, à le traquer, et la bonne idée de départ vient justement du fait que ce personnage semble au dessus de tout soupçon. Ensuite, la tenue du récit laisse davantage à désirer, car même si l’on suit avec intérêt l’intrigue, les ficelles poussives de son déroulement finissent par ôter de la crédibilité au sujet. Le Guay appuie de manière trop démonstrative et manichéenne et le film devient assez scolaire avec une mise en scène moins accrocheuse que son début nous promettait. Bien sûr, le thème du devoir de mémoire demeure utile, passionnant et nécessaire, mais il aurait mérité d’être traité avec plus de subtilité.

Le suspense mené plutôt habilement retombe un peu comme un soufflé avec un final aussi improbable que bâclé. Toutefois, les intentions de débusquer le Mal chez un individu non violent (en actes ou en apparences) mais carrément néfaste dans ses idées et propos doivent être saluées et en cela, l’interprétation de François Cluzet y est pour beaucoup. L’acteur se régale à incarner ce type antipathique, passant presque pour une victime incomprise, et le film tient malgré tout debout grâce à lui. Les autres (Jérémie Rénier, Bérénice Béjo et Jonathan Zaccaï) ne trouvent pas toujours la note juste et leur jeu manque de vérité. Moyennement convaincant donc.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scènario
interprétation

CONCLUSION

Un pitch prenant, mais un récit trop appuyé et une mise en scène poussive. Casting inégal aussi.

1 COMMENTAIRE

  1. Oui oui c’était pas bien du tout. Je te trouve même très charitable sur ton nombre d’étoiles. Jeremy Renier est à 10% de ses capacités, Cluzet en fait des caisses, le scénario à le cul entre deux chaises. Le suspense n’est que sur un plan qui revient sans cesse avec ses descente de cave puis un noir pour clôturer sur du rien a chaque fois. La fin est comme tu le dis bâclée. Cel est vraiment sans intérêt.

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