MOTHER’S DAY

Trois copines de fac partent chaque année à l’aventure. Cette fois, elles installent leur tente près d’une maison occupée par une mère un brin folle et ses deux grands garçons passablement débiles. Ces derniers ont pour habitude de massacrer les promeneurs égarés. Les trois jeunes femmes vont en faire les frais…

La vague de films d’horreur cradingues de la décennie 70 a donné naissance à de vraies oeuvres mythiques comme Massacre à la Tronçonneuse, La Colline a des yeux ou encore La dernière maison sur la gauche. Ce Mother’s Day pourrait être un cousin (très pauvre) de cette série de films marquants, reprenant à son compte le thème de la famille de tarés séquestrant et terrorisant de pauvres filles aussi cruches qu’innocentes! Nous avons là une mère pas très nette affublée de ses deux rejetons laids et finis au pipi censer installer un climat malsain et horrifique. Le scénariste et réalisateur Charles Kaufman reprend des idées à droite à gauche, glanés chez Wes Craven et Tobe Hooper et agrémente son « produit » d’un humour bas de plafond pour alléger l’atmosphère. Autant dire que le mélange ne fonctionne pas des masses, à l’image de… tout le reste! Après un début longuet où rien ne se passe, le récit anémique traine la patte faute à une mise en scène au ras des pâquerettes et des acteurs et actrices tout simplement nuls! Un parfum d’amateurisme flotte tout du long et à aucun moment, il n’est possible de frissonner ou de se croire sérieusement dans un film d’horreur.

Seule Béatrice Pons incarnant la mère déjantée, maquillée à outrance, se sort honorablement de ce rôle affreux, sale et méchant, évoquant un peu la Bette Davis de Baby Jane, toutes proportions gardées! Tourné en même temps que le premier Vendredi 13, sans en avoir ni le budget ni la tenue, Mother’s Day se vautre plutôt du côté d’un Délivrance féminin n’assumant même pas son grand n’importe quoi! Sans surprise, l’avenir de Kaufman fut compromis après ça et il quitta le cinéma après trois tentatives scénaristiques obscures. On peut légitimement se demander pourquoi en 2010 un remake a pu être tiré de ce nanar navrant !!?

ANNEE DE PRODUCTION 1980.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Hormis deux séquences gore, ce pauvre nanar pseudo horrifique prend l'eau de toutes parts! N'est pas Wes Craven ou Tobe Hooper qui veut!

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