REANIMATOR

L’université d’Arkham accueille un nouvel élève en médecine en la personne de Herbert West. Celui ci se met en tête de pouvoir, à travers d’expériences prohibées, redonner la vie aux morts en injectant un sérum pour les « réanimer » les cadavres…

Sans le moindre doute, Reanimator constitue une date clé dans le cinéma gore mondial. Librement inspiré d’une nouvelle d’HP Lovecraft, Stuart Gordon le réalisateur en charge du projet, entend clairement faire un Frankenstein revisité avec son docteur fou, ses morts revenus à la vie, ses expériences scientifiques plus que limites et surtout un festival sanguinaire poussé à son paroxysme! Le film nous partage entre les fous rires et l’horreur, entre les effets effroyables et des séquences délibérement excessives (on se souvient du professeur décapité se trimballant allégrement avec sa tête coupée sous le bras!), des idées sorties d’un cerveau bien allumé! Jouant sur le mix à priori improbable de la déconnade et de l’épouvante frisant la parodie, Reanimator gagne autant ses galons de perle du cinéma Bis que de classique indiscutable du genre estampillé comédie horrifique! Double exploit donc, aidé par une mise en scène « à la cool », potache et rendant grâce au visuel déjanté proposé par un récit délirant.

On dirait la rencontre entre Cronenberg (pour le côté organique et les corps mutilés) et Mel Brooks pour l’aspect outrancier! Le générique comprend surtout la révélation de Jeffrey Combs en toubib barge, il fera ensuite le restant de sa carrière dans le cinéma d’horreur (Fantômes contre fantômes ou Souviens toi l’été dernier !) et s’illustrera naturellement dans la suite donnée à ce Réanimator, après son triomphe mondial. Composé par Charles Brand, le thème musical revisite avec brio celui hyper connu de Psychose, écrit par Bernard Hermann. Du grand guignol à l’humour hyper noir et barré que le Festival d’Avoriaz décida d’honorer d’une mention Spéciale, lui trouvant certainement assez d’originalité et d’irrévérence pour se démarquer d’autres productions lambda.

ANNEE DE PRODUCTION 1986.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un des objets cultes du Bis entre comédie noire et horreur gore! Pour les amateurs de sang, c'est une orgie visuelle! Composition marquante de Jeffrey Combs. Primé à Avoriaz.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Un des objets cultes du Bis entre comédie noire et horreur gore! Pour les amateurs de sang, c'est une orgie visuelle! Composition marquante de Jeffrey Combs. Primé à Avoriaz. REANIMATOR