SAGE HOMME

Leopold, jeune étudiant en médecine, a raté son accès aux examens et doit choisir par dépit la formation de sage-femme, avant de pouvoir se reclasser. Il débarque dans un service hospitalier, peu motivé, où sa référente Nathalie va lui apprendre les rouages du métier…

Chaque année, le cinéma français nous abreuve de films aux thématiques approchantes et toutes pareilles, montrant le parcours initiatique d’un personnage semé d’embûches dont il va se tirer tant bien que mal et parvenir à son but, dans un déluge de bons sentiments. Sage Homme ne fait pas exception à ce schéma là. Cette comédie, parfois aussi un peu dramatique, n’est en soi ni pire ni meilleure qu’une autre, avec son déroulement convenu et son récit d’apprentissage balisé. Ce jeune homme plongé dans un univers totalement féminin et qui voit comment fonctionne le métier de sage-femme possède bien sûr des côtés attachants et sa formatrice au caractère bien trempé donne un pep’s indéniable, pourtant leurs personnages restent d’un bloc et policés tout du long. Sans complexité, sans profondeur. Aux commandes, une réalisatrice nommée Jennifer Devoldère, qui avait signé un premier long métrage en 2011 Et soudain, tout le monde me manque, et qui avait peiné depuis à « accoucher » (c’est le cas de le dire!) de son second film. A visée clairement féministe, le propos tourne évidemment beaucoup autour de la femme, de leur corps, de leur capacité à donner la vie, et en face d’elles celles (et celui!) qui les accompagnent jusqu’au terme de leur grossesse.

Une tendresse perce par instants dans quelques séquences, où l’on devine que l’émotion  aurait été un meilleur vecteur que la comédie pour raconter cette histoire, mais la réalisatrice ne les développe pas suffisamment, comme son final qu’elle expédie même en deux coups de cuillère à pot, comme si elle ne savait comment conclure. Dans un ensemble moyen, subsiste un mérite réel: celui de faire davantage connaitre le quotidien d’une profession peu vue à l’écran et de dénoncer les problèmes internes des hôpitaux, travaillant en flux tendu. Et le film arrive à se suivre agréablement grâce à l’irremplaçable Karin Viard, énergique et nature comme on l’aime, et le jeune Melvin Boomer dans son premier gros rôle au cinéma.

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Tout juste moyenne, cette comédie balisée manque de profondeur et d'enjeux réels. Réalisation ordinaire. Karin Viard rehausse le niveau, sans plus.

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