SCREAM

Un mystérieux tueur, portant un masque horrifique, trucide à tout va dans un campus de la ville de Woodsboro. La jeune Sydney Prescott devient sa cible principale. D’autres personnages vont faire partie intégrante de l’intrigue: une journaliste opportuniste Gale Weathers, un shérif adjoint benêt Dewey, et toute une bande d’ados tous très fans de films d’horreurs…

D’abord et avant tout, Scream possède une des séquences d’ouverture les plus saisissantes de toute l’histoire du cinéma d’horreur. La maestria de la mise en scène est dûe à un maître du genre: Mr Wes Craven, l’auteur du non moins effrayant Freddy et ses griffes tranchantes. Un suspense constant et soutenu, un humour noir de tout premier ordre et des références en pagaille sont les ingrédients gagnants et imparables de ce slasher devenu un classique, dés sa sortie. Pourquoi? parce qu’il n’est seulement un simple film d’épouvante de plus, il injecte de la comédie (certes macabre), des dialogues intelligents, une ironie mordante et n’oublie pas d’offrir aussi du sang, pour les amateurs de gore. On ne sait jamais qui se cache derrière ce fameux masque rappelant le tableau de Munch Le Cri , tous ces jeunes peuvent être à la fois victimes et coupables. Il y a bien sûr des clins d’oeil voulus et assumés à Halloween, Vendredi 13, mais Craven se démarque par son propre style et ne tombe pas dans la facilité.

Ce jeu de massacre est également une critique des médias, alléchés par le sensationnalisme, prêts à tout pour des scores d’audience monstre, jusqu’à dénaturer la moindre information. Courteney Cox, sortie de la série Friends, s’amuse bien dans le rôle de cette journaliste peste mais néammoins sympathique, tandis que Neve Campbell tient la tête d’affiche avec un bel aplomb. Elle est loin des héroines blondes idiotes aux gros seins que le genre horreur met d’habitude au premier plan. Bref, tout ça est rafraîchissant comme tout et le film connaîtra trois suites, plus ou moins heureuses. Un teen movie respectant les codes, tout en les malmenant et en déjouant les coups de théatre, c’est assez jouissif. Certainement le dernier grand film d’horreur des années 90. A voir et à revoir.

ANNEE DE PRODUCTION 1997

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Chef d oeuvre de Wes Craven qui a pulvérisé les records d'entrées.

3 Commentaires

  1. Ton avis fait plaisir a voir. En effet, il est de bon ton aujourd hui de casser ce film pour une raison que j ignore. Qui reste une date et un modele d efficacité

  2. Les appels de la scène d’introduction :
    Référence à black christmas ( 1972) , premier slasher moderne après psychose et le voyeur mais aussi et surtout terreur sur la ligne ( 1979) avec le mythique :  » havre you check the children  »
    Pour info . Super numéro special de mad movies sur le slasher dans ts les kiosques.

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