TEDDY

Garçon rebelle et déscolarisé, Teddy vit chez son oncle, travaille dans un salon de massage la nuit et passe du temps avec Rebecca, sa petite amie. Jusqu’au jour où, lors d’une virée nocturne, Teddy se fait mordre par une étrange bête canine en pleine forêt…

Avec leur premier essai derrière la caméra, les Frères Boukherma avaient déjà imposé un style unique et Willy 1er leur avait valu des critiques enthousiastes. Ils se lancent cette fois dans le cinéma de genre, voulant sûrement rendre un hommage aux films de loups garous qui ont bercé leur adolescence et leur cinéphilie. Ils pondent une oeuvre hybride, entre la comédie barrée, le drame social et le fantastique. Bref, trois genres à priori pas vraiment compatibles et qu’ils imbriquent dans un récit atypique. Il dresse le portrait d’un garçon en marge, un inadapté à la société en somme, grande gueule, fonceur, frondeur et amoureux. Porté par des répliques drôles, le film déroule sa folie douce en mettant surtout l’accent sur l’aspect déjanté . La comédie l’emporte d’ailleurs largement sur le côté vaguement horrifique (certes cet anti héros est censé se transformer en loup garou, mais tout est plus suggéré que montré). Par manque de moyens ou par choix artistique, les frères cinéastes préfèrent suivre leur personnage dans son quotidien de galérien, le rendant attachant, cocasse et délirant. Pour ceux qui s’attendent à trouver une histoire de monstre poilu hurlant à la pleine lune, la déception sera sûrement au rendez vous.

Le fond social traité montre des gens limite illétrés, isolés dans leur campagne du fin fond des Pyrénées, quasiment des marginaux désenchantés que la narration dépeint avec tendresse et humour. En grand ado au coeur pur et soumis à la lycanthropie, Anthony Bajon livre une grande performance d’acteur et en met plein la vue avec son aisance de jeu sidérante. En responsable de salon de massage, la toujours excellente Noémie Lvovsky impose sa truculence, en l’espace de deux scènes. Si le final est plus « conventionnel » (en tout cas dans la logique d’un vrai métrage de loup garou) et que l’ensemble n’est pas sensationnel, l’originalité et la sympathie communicatives sont de mise et méritent d’être saluées.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Film de genre plus comique qu'horrifique. Anthony Bajon hyper convaincant et loup...foque!

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