AccueilCritiquesHorreurTHE NANNY (CONFESSION A UN CADAVRE)

THE NANNY (CONFESSION A UN CADAVRE)

Le jeune Joey, dix ans, est accusé d’avoir noyé sa petite soeur et est interné dans une institution spécialisée. A sa sortie, il réitère son hostilité envers da nourrice, une vieille dame au service de la famille depuis de très longues années. La confrontation est constante entre le petit garçon perturbé et cette nounou dévouée. Tout empire quand le père de famille, despote inflexible, s’absente pour quelques jours…

Si ce The Nanny n’est pas à proprement parler un film d’horreur, il est tout de même tentant de le ranger dans cette catégorie, car il recèle une épouvante psychologique savamment dosée, rendant l’atmosphère pesante et réellement inquiétante. Cette petite production des Studios de la Hammer voit le jour au mi temps des années 60, quand il était encore à la mode de suggérer plutôt que de filmer des actes violents. Le réalisateur en charge, Seth Holt, met en images un scénario très malin signé Jimmy Sangster, dans lequel on ne sait jamais très bien vers qui porter ses soupçons. Quelqu’un est certainement coupable, mais les rebondissements délicieusement amenés, ne fournissent que des bribes de réponses pour maintenir le spectateur en haleine. Cette famille éprouvée par le deuil d’un enfant semble se fissurer de toutes parts et aucun personnage ne semble totalement équilibré. Le beau noir et blanc et la profondeur de champ, utilisée pour nous permettre d’observer les actes de chacun, sont deux des qualités notables du métrage, avec bien entendu une montée en puissance dans la terreur.

Dans le rôle des enfants, les jeunes William Dix et Pamela Franklin témoignent d’une maturité de jeu impressionnantes, mais c’est surtout l’héroïne du titre, campée par l’immense Bette Davis, que l’on suit avec une attention soutenue. L’actrice incarne cette nounou pas comme les autres, entre humanité et monstruosité, et sait être effrayante comme personne. Le côté « borderline » du rôle fait écho à ses deux précédentes illustres prestations de Baby Jane et Chut Chut Chère Charlotte!. Entre cruauté et sadisme, le récit fait de cette Nanny une très bonne surprise, à conseiller vivement!

ANNEE DE PRODUCTION 1965.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une tension psychologique bien distillée, un scénario futé et Bette Davis parfaite en nourrice à deux visages.

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