THE THING

En plein coeur de l’Antarctique, une équipe de scientifiques découvre une créature gelée. Ramené à la vie, le monstre prend l’apparence de toutes formes organiques et décime un à un les membres de l’expédition.

Quatre ans après le carton d’Halloween, la nuit des masques , John Carpenter confirme son assise incontestable dans le cinéma de genre. Il remet au goût du jour le film La chose d’un autre monde de Nigby et Howard Hawks pour pondre un remake amélioré et bien plus terrifiant. Dans le confinement angoissant d’une base scientifique, au milieu d’un froid polaire, des hommes luttent pour leur survie, confrontés à une entité extraterrestre absolument effrayante. Revêtant l’aspect humain (l’idée rappelle L’invasion des profanateurs de sépultures), le monstre est partout et nulle part, en tout cas la certitude est que le Mal est tâpi en chacun de nous, au plus profond de notre organisme. Carpenter réalise là son film le plus ambitieux, aidé aux effets spéciaux par Rob Bottin qui a crée, pour l’occasion, des figures monstrueuses vraiment fabuleuses. Ces créations cauchemardesques n’ont pas d’équivalent dans le cinéma d’horreur, bien que l’on songe pour la créature protéiforme habitant les corps au classique de Ridley Scott Alien, sorti trois ans plus tôt. Ces mutations sont de loin la plus grande réussite de cette oeuvre, où règne une paranoia accrue, entre les personnages rongés par la suspicion d’être infectés.

Carpenter utilise une mise en scène précise, tendue, privilégiant beaucoup le suspense aux effets gores, mais lorsque les séquences horrifiques surviennent, elles font d’autant plus sursauter. Le huis clos joue sur les nerfs des spectateurs, constamment sur ses gardes, comme Kurt Russell héritant du rôle principal, et s’en sortant avec les honneurs. Le restant du casting, composé surtout de « gueules » fonctionne à merveille aussi. Entre science fiction et fantastique, The Thing déploie des qualités maitresses et un savoir faire indémodable. Le plus marquant dans ce voyage au bout de la terreur reste son nihilisme total, sa fin inattendue, et son aptitude à faire réellement peur. Sensations fortes garanties!

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un des sommets du cinéma d'horreur. Effets spéciaux fabuleux. La peur est au rendez vous jusqu'au bout!

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