BIGBUG

2045. L’intelligence artificielle est partout. Dans un quartier résidentiel tranquille, quatre robots domestiques décident soudain de retenir en otage leurs maitres, à l’intérieur de leur propre maison. Enfermés ensemble, une famille pas tout à fait recomposée, une voisine envahissante et son robot sexuel se voient obligés de cohabiter, dans une ambiance de plus en plus hystérique…

Neuf ans après T.S Spivet, Jean Pierre Jeunet fait son retour à la réalisation avec ce film distribué uniquement sur Netflix. Une comédie de science fiction dans la lignée de son style si reconnaissable, agrémentée d’effet spéciaux plutôt maitrisés, d’une amusante réflexion sur le « vivre ensemble » entre humains et robots dans un futur pas si lointain et d’une assez réjouissante galerie de personnages. Dans sa première partie, BigBug marque des points, nous arrache quelques rires de bon coeur, puis des sourires devant les situations décalées de ce huis clos dystopique à la sauce frenchy. Ensuite, ça se gâte nettement avec un humour répétitif et pas toujours vraiment drôle: les blagues se raréfient, les robots rigolos finissent par lasser et surtout les protagonistes deviennent carrément irritants. Pourtant accompagné de son complice Gilles Taurand au scénario, Jeunet ne fait pas décoller le récit au stade supérieur et multiplie des séquences trop longues et peu percutantes.

Faute aussi à un casting très inégal: si Stéphane De Groodt et Elsa Zylberstein jouent avec un plaisir communicatif et que Claude Perron (une habituée de ce type d’univers) assure la partie en cyborg domestique déglinguée, les autres en font des caisses et peinent à convaincre. Dommage pour les idées ingénieuses semées ici ou là, les couleurs expressionnistes travaillées et les décors rappelant le style Jacques Tati, mais il faut avouer que l’on est loin du génie d’Amélie Poulain ou Delicatessen. A voir par simple curiosité, tout en regrettant que l’ensemble ne tienne pas la distance.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Huis clos futuriste amusant au départ, tournant ensuite à vide. Acteurs inégaux et résultat décevant.

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