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BLANCHE ET MARIE

France, entre 1941 et 1943. Sous l’Occupation, Blanche découvre que son mari et sa mère font partie d’un réseau de résistance. Elle aussi décide d’y participer, tout comme sa jeune voisine Marie, la fille du coiffeur. Au péril de leur vie…

Contant le combat de deux femmes d’exception au coeur de la Résistance, Blanche et Marie nous replonge dans les heures les plus sombres de notre Histoire: la seconde guerre mondiale fait rage, et la France vit sous la coupe de l’autorité allemande, terrifiée par l’envahisseur nazi. Le scénariste et réalisateur Jacques Renard, oublié aujourd’hui et qui n’a pas eu une carrière brillante, décrit avec minutie le quotidien de ces hommes et ces femmes luttant à leur manière contre l’oppression. Avec acuité, il s’attache surtout au personnage de Blanche, une femme mariée avec enfants, inquiétée par ses activités secrètes et frôlant sans cesse le danger. Les séquences de torture sont en ce sens édifiantes et honnêtement mises en oeuvre, elles donnent un aperçu de la violence subie par ces résistants. Le film revendique un fort patriotisme (explicite et implicite) dans lequel on retrouve toute la force de notre peuple opprimé. Certes, la réalisation ne contient aucune trace de génie ou de renouveau, d’un point de vue formel, nous sommes plus près du téléfilm (de bonne facture) que du grand film de guerre avec de gros moyens et du spectaculaire.

En ce qui concerne le récit lui même, il fait un peu brouillon, et la « sécheresse » des ellipses ne permettent pas toujours de saisir avec précision tous les enjeux, mais l’essentiel reste de coller à la réalité et de livrer un devoir de mémoire. Une très prestigieuse affiche retient particulièrement l’attention: un beau tandem d’actrices réunissant la solide Miou Miou et la frêle Sandrine Bonnaire (à peine 18 ans et les joues encore rondes de l’adolescence). Elles sont secondées par des partenaires à leurs débuts: Patrick Chesnais, Gérard Klein, Véronique Silver ou Clémentine Célarié. Et on retrouve avec un immense plaisir la belle Maria Casarès que les cinéphiles ont adoré dans Les Dames du Bois de Boulogne notamment, incarnant là une vieille dame dressée bravement contre l’ennemi.

ANNEE DE PRODUCTION 1984.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Evocation d'une période sombre de notre Histoire honnête et directe. Pas de fulgurances, mais Miou Miou et Sandrine Bonnaire sont investies.

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