BREEDER

Isabel Ruben, une généticienne, travaille sur les mystères du vieillissement et sur un traitement pour en inverser le processus. Pour mener à bien ses expériences, elle fait kidnapper des jeunes femmes pour les utiliser. Mia, l’épouse d’un des cadres du laboratoire, est intriguée par ces activités et décide de s’en mêler, quitte à se jeter dans la gueule du loup…

Auteur et scénariste d’un drame criminel Pusher dans lequel jouait Mads Mikkelsen, le danois Jens Dahl est passé ensuite à la réalisation, sans parvenir à imprimer une marque de fabrique ou un quelconque attrait à ses oeuvres suivantes. Peut être pour surfer sur la vague des « survivals » tant appréciés aux Etats Unis, il s’est donc lancé dans la production de ce film d’horreur, au pitch relativement intéressant. Imaginer une histoire autour d’expériences permettant de stopper la décrépitude des corps, afin d’obtenir une sorte de rajeunissement miraculeux a de quoi intriguer et séduire (du moins en théorie!). Après une demie heure assez inquiétante, la machine se grippe considérablement et Dahl semble frapper d’une carence soudaine d’inspiration. Niveau mise en scène, aucune personnalité ne se dégage, niveau récit on plonge la tête la première dans une sorte de voyage au bout de la torture, façon Hostel ou Saw. Une fois enfermé à l’intérieur du labo glauque, les codes du genre sont ressassés jusqu’à plus soif, enchainant les séquences complaisantes, sans la moindre « finesse », zéro psychologie et un suspense bien maigrichon.

A moins d’aimer le sordide dégueu et gratuit, il y a peu de chances de trouver son compte avec ce Breeder sinistre et plus lassant qu’effrayant. D’autant que les manipulations génétiques promises par le pitch sont reléguées au sous sol du labo (c’est le cas de le dire!), comme si même le réalisateur n’en avait plus rien à cirer! Point de salut non plus avec les comédiens: sans charisme, on ne fait pas de miracles et personne ne se démarque (la méchante généticienne se contente d’exorbiter ses yeux pour montrer combien elle est horriiiiiible!). Une mauvaise bande de pseudo horreur qui ne fera pas de vieux os!

ANNEE DE PRODUCTION 2020.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Sorti de son idée de base, rien ou presque n'est à sauver de ce film d'horreur sans saveur. Mauvais et dispensable.

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