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C’EST LE BOUQUET !

Très tôt un matin, Catherine reçoit un appel téléphonique d’un vieil ami perdu depuis des lustres, Kirsh. Très énervée, elle l’éconduit sèchement. Sa mauvaise humeur se reporte sur son époux, Raphael, un cadre un peu mou qui va d’ailleurs se faire virer par son patron, très suffisant. Une de ses collègues, Edith, tente de lui remonter le moral… Le lendemain, Catherine reçoit un bouquet de fleurs de cet ami du passé…

Jeanne Labrune est une réalisatrice française, spécialiste dans les comédies douces amères, dans lesquelles elle aime mélanger les personnalités aux antipodes et les regarder s’affronter ou se renifler. Dans cet opus là, elle semble avoir atteint le paroxysme de son style, avec une abondance de dialogues rarement vue, des situations qui tournent en rond et des personnages qui philosophent sur tout et n’importe quoi, pourvu que ce soit le moyen d’échapper à leur quotidien, ou à leurs problèmes de couples! Labrune a écrit un script bourré d’un charabia, au départ amusant et même intelligent dans ses réflexions, mais qui devient fatiguant et lassant à suivre au bout de trente minutes! Cette fantaisie comique, pleine d’ironie et de mots d’esprit, ne sort que rarement de son côté « petit bourgeois » irritant et nombriliste.

Niveau mise en scène, c’est le néant ou presque car elle ne s’embarrasse pas d’inventer ou d’innover dans une direction originale, la caméra se contente de faire du champ contre champ et ne s’aventure pas plus loin. Certes, la logorrhée volontaire ne manque pas toujours d’un certain charme, surtout quand elle est déclamée par de bons comédiens, et de ce point de vue, le quatuor de tête sert correctement le texte. Sandrine Kiberlain et Jean Pierre Darroussin (surtout eux) sont comme toujours admirables. Dominique Blanc et Mathieu Amalric surjouent par contre de façon plutôt énervante. On retrouve avec une pointe de tristesse quelques disparus (Brialy, Bénichou, et Gisèle Casadesus). Mais c’est trop peu pour supporter 1H35 de bavardages souvent pompeux sur notre monde moderne.

ANNEE DE PRODUCTION 2002.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Bavarde et lourde, cette comédie frise une certaine prétention. Dommage pour Kiberlain et Darroussin.

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