DEAD ZONE

Johnny Smith se réveille au bout de cinq ans d’un coma, à la suite d’un grave accident de la route. Entre temps, sa fiancée Sarah s’est mariée avec un autre. Lui est désormais capable de prédire l’avenir et ses nouveaux dons psychiques ne vont pas lui apporter que la sérénité…

Pratiquement toutes les oeuvres littéraires de Stephen King furent portées à l’écran, de Shining à Cujo, de Christine à La Ligne Verte en passant par Misery. Le réalisateur canadien David Cronenberg, adepte de l’étrange et du fantastique, décide d’adapter Dead Zone pour se remettre du bide rencontré par son opus précédent Vidéodrome. Le sujet ( un homme a des dons de voyance) sert de matrice à une intrigue insolite, ancrée dans le quotidien et qui fascine forcément par son caractère singulier . D’habitude plus concentré sur le corps et l’organique, Cronenberg s’intéresse cette fois au psychisme et au surnaturel et réalise un film à la fois proche du roman et qu’il enrichit de ses thèmes favoris : l’obsession et la solitude d’un être. Toutefois si l’histoire  accroche d’emblée, le traitement a pris un petit coup de vieux avec son esthétique années 80, figeant le film dans son époque. Dead Zone se fend aussi d’une histoire d’amour impossible pour ajouter du romanesque et une réflexion sur les dérives du pouvoir d’un futur candidat à la présidentielle qui surprend par son caractère très crédible. A ce moment précis c’était Reagan, de nos jours ce pourrait bien sûr être Trump. Et le petit côté « thriller » avec la longue séquence sur le serial killer permet aussi au public friand de policier d’y trouver son compte.

Dead Zone a gardé son pouvoir de fascination par l’interprétation habitée de Christopher Walken, incontournable depuis Voyage au bout de l’enfer, et qui campe ce héros isolé à cause de ses pouvoirs de médium et déphasé après un coma qui l’a totalement fait passer à côté de sa vie. On retrouve aussi l’excellent Martin Sheen dans le rôle du politicien aux desseins effrayants. Avec cette première production entièrement américaine, Cronenberg entre dans le sérail des cinéastes qui comptent dans le genre fantastique, tout en réalisant une oeuvre qui, bien qu’un peu datée, n’en reste pas moins un classique.

ANNEE DE PRODUCTION 1983.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Une des adaptations de Stephen King les plus connues et les plus réussies. Cronenberg mêle surnaturel, thriller et politique. Walken parfait.

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