DOLLS

Un soir d’orage, un père, sa nouvelle compagne et sa petite fille se perdent dans une forêt isolée et trouvent refuge dans un manoir étrange, tenu par un couple de petits vieux plutôt curieux, collectionneurs de centaines de poupées et de jouets. Très vite, ces objets semblent prendre vie et deviennent de plus en plus agressifs, surtout vis à vis de ceux et celles qui ont une nature particulièrement méchante et sombre…

Le papa de ReAnimator, un film d’horreur ayant fait sensation, Stuart Gordon, dirige cette sympathique série B, aux allures de Toy Story horrifique, voyant des poupées et des jouets aux multiples faciès sortir de leur torpeur et devenir carrément vivants! Voire très dangereux! Le pitch ressemble bien sûr à un autre scénario du même genre, à savoir Chucky la poupée du Mal, qui sortira l’année suivante. Gordon établit tout à la fois un conte pour adultes avec quelques scènes juste gore comme il faut et exploite l’atmosphère glauque de ce manoir, tenant lieu de décor principal avec une réussite certaine. Le spectateur est entrainé dans une sorte de cauchemar éveillé, non dénué d’humour noir, à un rythme soutenu et pour une durée de seulement 1H17, rendant ainsi un hommage indirect au cinéma de Tod Browning, lui même auteur d’un film singulier intitulé Les poupées du Diable. Si les effets spéciaux accusent le poids des années, les différentes « mises à mort » des protagonistes (surtout les plus antipathiques et méritant bien leur sort) sont originales et bien ficelées.

Sur un ton n’oubliant pas d’être comique et léger, la peur ne prend pas trop le dessus et seules les âmes vraiment impressionnables sursauteront devant ces marionnettes violentes et sanguinaires. Une des grosses faiblesses se trouve dans la distribution, les acteurs et actrices choisis jouent assez mal, ou surjouent de façon un peu ridicule, enlevant un peu de crédibilité à l’ensemble. Malgré une mise en place un brin laborieuse dans sa première demie heure, Dolls demeure finalement un bon petit film d’horreur vintage, fleurant les années 80 avec délice. Assumant jusqu’au bout son aspect gothique et sa cruauté jubilatoire.

ANNEE DE PRODUCTION 1987.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Conte horrifique sympathique devenu culte avec l'explosion de la vidéo. Une série B assumée, mal jouée, mais tout à fait efficace.

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