AccueilCritiquesDrameEMPIRE OF LIGHT

EMPIRE OF LIGHT

Angleterre, 1980. Hilary, la quarantaine, travaille dans un cinéma: un lieu tout indiqué lui permettant d’être en contact avec des gens et de rompre sa solitude. Récemment remise d’une dépression, elle reste fragile, ce qui ne l’empêche pas de former le nouvel arrivant, Stephen, un jeune homme noir, dont le charme ne la laisse pas indifférente. Une idylle nait bientôt entre eux…

Après des films sublimes comme American Beauty ou Les Noces Rebelles, Sam Mendes semblait s’être quelque peu perdu dans les grosses productions américaines et surtout dans la franchise James Bond, dont il réalisa les deux derniers opus Skyfall et Spectre. Pour ce « retour » à un cinéma plus intimiste, il rentre un peu dans la mode actuelle de parler de sa jeunesse, et signe un film personnel où il brasse plusieurs thèmes, à priori pas évidents à mélanger. Drame poignant, ode à la salle de cinéma (le décor principal jouant quasiment le rôle central), portrait de femme complexe: son dernier film prend le risque de de se disperser à vouloir trop en dire, et pourtant… Grâce à sa mise en scène aérienne, ses belles images feutrées, son récit touchant sur fond de tension sociale entretenue par la politique de Thatcher, Empire Of Light nous prend par la main pour ne plus nous lâcher et la magie opère. Son héroïne, inspirée de sa mère souffrant de troubles mentaux que l’on qualifierait aujourd’hui de bipolarité, vit une romance avec un tout jeune homme encore bien « innocent » des choses de la vie, et elle l’accompagne dans sa découverte de l’amitié, de l’amour et l’aide à mieux supporter le racisme dont il est victime. Ainsi résumé, le film semble crouler sous les bons sentiments, pourtant Mendes emballe le tout avec une maitrise confondante.

Chapeau bas à Olivia Colman, de nouveau miraculeuse dans ce rôle où elle doit passer par des émotions et un registre très large. Une des actrices les plus impressionnantes de ces dernières années. A ses côtés, Michael Ward, un comédien noir magnifique surtout remarqué dans des séries ( Small Axe, Top Boy) dont le charisme devrait lui permettre de trouver encore de bons rôles à l’avenir. Parmi les autres interprètes, Toby Jones et Colin Firth, apportent aussi chacun une pierre à l’édifice. Et puis bien sûr comme dans les récents Babylon ou The Fabelmans, le pouvoir inégalé des images animées sur un grand écran nous rappellent combien la force du cinéma reste indépassable. Bien que la fin soit un peu plus « mélo », cela ne gâche en rien la vague de plaisir immense prise devant ce très beau film.

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Très belle réussite pour ce nouveau long métrage de Sam Mendes: mélancolique, émouvant, et riche en thèmes multiples. Olivia Colman impose son jeu hors pair!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Très belle réussite pour ce nouveau long métrage de Sam Mendes: mélancolique, émouvant, et riche en thèmes multiples. Olivia Colman impose son jeu hors pair! EMPIRE OF LIGHT